"Dans la confusion de notre époque quand une centaine de voix contradictoires prétend parler au nom de l'Orthodoxie, il est essentiel de savoir à qui l'on peut faire confiance. Il ne suffit pas de prétendre parler au nom de l'Orthodoxie patristique, il faut être dans la pure tradition des saints Pères ... "
Père Seraphim (Rose) de bienheureuse mémoire

mardi 16 octobre 2018

Zoya Jalnina: Principes de vie de la Grande Duchesse Elisabeth (3)


Extrait d'une lettre à l'impératrice Maria Feodorovna (8 mars 1905) :
Une petite croix blanche, installée sur le lieu de sa mort, a été une consolation pour moi. Le soir suivant, j'ai pu m'y rendre pour prier ; en fermant les yeux, j'ai vu ce pur symbole du Christ juste devant moi. C'est une grande miséricorde. Après ce soir-là, chaque fois que je me couche, je dis : "Bonne nuit !". Je prie, et un sentiment de paix imprègne mon cœur et mon âme.
Sur la prière : "Je ne sais pas bien prier."
Extrait d'une lettre à la duchesse Z. N. N. Yousoupova (23 juin 1908) :
La prière aux reliques de saint Alexis de Moscou m'a rendue calme et paisible dans mon cœur et dans mon âme. J'aimerais que vous ayez l'occasion de venir aux reliques, de les vénérer et de prier, afin que la paix puisse vous embrasser et demeurer en vous. A peine ai-je prié... Hélas, je ne sais pas comment bien prier. Je suis tombée, littéralement tombée devant elles, comme un enfant sur le sein de sa mère. Je ne priais pour rien car mon cœur était plein de paix, je me suis rendu compte que je me tenais près du saint, sur qui je pouvais compter, et avec qui je ne suis pas seule.

Broderie faite à la main d'Elizabeth Feodorovna. L'image des sœurs Marthe et Marie signifie le chemin du service aux autres, choisi par la Grande Duchesse : les bonnes actions et la prière.
 Sur les vœux monastiques : "Je les ai pris comme le chemin du salut, pas comme une croix"
 Quatre ans après la mort de son mari, Elizabeth Feodorovna vendit tous ses bijoux et ses biens, et la partie, appartenant aux Romanov, elle la leur rendit. Avec les bénéfices, elle ouvrit le couvent de Marthe et Marie.
Elizabeth Feodorovna, sœur de la miséricorde
Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après

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