Extrait d'une lettre à
l'impératrice Maria Feodorovna (8 mars 1905) :
Une petite croix blanche, installée sur le lieu de sa mort, a été une
consolation pour moi. Le soir suivant, j'ai pu m'y rendre pour prier ; en
fermant les yeux, j'ai vu ce pur symbole du Christ juste devant moi. C'est une
grande miséricorde. Après ce soir-là, chaque fois que je me couche, je dis :
"Bonne nuit !". Je prie, et un sentiment de paix imprègne mon cœur et
mon âme.
Sur la prière : "Je ne
sais pas bien prier."
Extrait d'une lettre à la
duchesse Z. N. N. Yousoupova (23 juin 1908) :
La prière aux reliques de saint Alexis de Moscou m'a rendue calme et
paisible dans mon cœur et dans mon âme. J'aimerais que vous ayez l'occasion de
venir aux reliques, de les vénérer et de prier, afin que la paix puisse vous
embrasser et demeurer en vous. A peine ai-je prié... Hélas, je ne sais pas
comment bien prier. Je suis tombée, littéralement tombée devant elles, comme un
enfant sur le sein de sa mère. Je ne priais pour rien car mon cœur était plein
de paix, je me suis rendu compte que je me tenais près du saint, sur qui je
pouvais compter, et avec qui je ne suis pas seule.
Broderie faite à la main d'Elizabeth Feodorovna. L'image des sœurs
Marthe et Marie signifie le chemin du service aux autres, choisi par la Grande
Duchesse : les bonnes actions et la prière.
Sur les vœux monastiques : "Je les ai pris comme le chemin du salut,
pas comme une croix"
Elizabeth Feodorovna, sœur de la miséricorde
Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après
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