Les actes et les lettres sont les choses qui montrent de la meilleure
façon possible quel genre de personne est quelqu'un. Les lettres de la
Grande-Duchesse Elisabeth révèlent les principes qui ont été les bases de sa
vie et de ses relations avec son entourage. Ces lettres nous aident à
comprendre les raisons pour lesquelles elle, qui était une beauté de la haute
société est devenue une sainte dans sa vie.
En Russie, Elizabeth Feodorovna n'était pas seulement connue comme
"la plus belle princesse d'Europe", sœur de l'impératrice et épouse
de l'oncle du tsar. Le pays la connut comme fondatrice du couvent de Marthe et
Marie, un couvent d'un type nouveau.
En 1918, Elizabeth Fiodorovna était sur l'ordre de Lénine jetée dans une
mine abandonnée, cachée dans une forêt impénétrable, pour que personne ne
puisse jamais la retrouver.
Elizabeth Feodorovna aimait
beaucoup la nature. Elle pouvait passer des heures à marcher, sans dames
d'honneur, sans tenir compte des règles formelles de l'étiquette.
Sur la foi : "Les
attributs visuels me rappellent la partie intérieure de la foi"
En épousant le Grand-Duc Serge Alexandrovitch, Elizabeth Fiodorovna
était libre de rester luthérienne, comme elle l'avait été de naissance. Selon
les règles de l'époque, la conversion n'était nécessaire que pour ceux qui
épousaient les héritiers du trône russe. Toutefois, à la septième année de
mariage, elle décida d'adopter la foi orthodoxe. Elle fit ce pas de son plein
gré, pas pour son époux.
Sainte Elisabeth avec sa
famille : son père, Louis IV, Grand-Duc de Hesse et du Rhin ; sa sœur Alix (future
impératrice Alexandra Fyodorovna), princesse Elisabeth, sa sœur aînée Victoria et son frère Ernst Louis.
Extrait d'une lettre à son père, Louis IV, Grand-Duc de Hesse et du Rhin
(1er janvier 1891) :
À ma grande surprise, je comprends presque parfaitement les textes et
les services en slave, même si je n'ai jamais appris la langue. Vous dites que
je suis enchanté par la splendeur des églises. Mais je ne pense pas que tu aies
raison. Je ne suis impressionné par rien de visuel ni par le service lui-même,
mais par le fondement de la foi. Les attributs visuels me rappellent la partie
intérieure.
A propos de la révolution :
"Je préférerais être tuée par un premier tir accidentel, plutôt que de
rester ici à ne rien faire"
Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après
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