"Dans la confusion de notre époque quand une centaine de voix contradictoires prétend parler au nom de l'Orthodoxie, il est essentiel de savoir à qui l'on peut faire confiance. Il ne suffit pas de prétendre parler au nom de l'Orthodoxie patristique, il faut être dans la pure tradition des saints Pères ... "
Père Seraphim (Rose) de bienheureuse mémoire

jeudi 17 novembre 2016

Kevin P. Edgecomb: La Rose




Il était une fois une femme belle, sage et courageuse, fille d'un père sage et riche. Son passe-temps favori était de soigner son jardin de roses, qui était bien connu pour la beauté de la forme, de la taille et du parfum de ses roses. 

Un jour elle cueillit, parmi ces plus belles et parfaites roses, la rose la plus parfaite. Sa forme et la douceur de ses pétales rappelaient toutes les belles choses du monde. Son parfum était fort et parfait, semblant ôter par sa fragrance tout souci des esprits troublés. 

Elle emporta sa rose avec elle dans les rues de la ville dans laquelle elle vivait, souhaitant partager ce présent avec tous ses amis, ses voisins et tout étranger qu'elle pourrait rencontrer. 

Tout le monde aima la rose, sauf quelques-uns qui étaient envieux de sa perfection. Ces gens entourèrent la femme sage et belle, et exigèrent d'elle la rose. Avec un doux sourire, elle tendit la rose au plus violent d'entre eux. 

Ils prirent la belle Rose, parfaite dans la forme et son parfum, et méchamment la déchiquetèrent, la déchirant avec leurs mains, la piétinant de leurs pieds, voulant l'éliminer entièrement. 

La sage et belle femme se tenait de côté, les regardant avec son sage et doux sourire, semblant maintenant être un peu plus triste: une larme solitaire  glissait sur sa joue. 

Quand la fureur de la foule s'acheva, tous se tinrent tranquilles, comme étourdis. La sage et belle femme s'avança, et dit tranquillement: "Maintenant, sentez vos mains, sentez le parfum de la rose parfaite que vous avez libéré pour que tous puissent en profiter." 

En effet, le parfum était encore plus fort maintenant, même apparemment plus parfait. Il flottait sur une douce brise dans toute la ville. 

La foule, honteuse, s'en alla, et la sage et belle femme alla chez elle pour soigner son jardin.

Cette rose était le Christ!

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après

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