Ioan Popa.
Bien qu'il ait seulement
38 ans, Popa a déjà peint avec la technique de la fresque deux églises à
Bucarest et à Alba Iulia, l'église d'un monastère dans les monts Apuseni ainsi
que des baptistères et de petites chapelles du sud de l'Italie, de Chypre et du
Mont Athos.
Popa est doté d'une très bonne connaissance de l'art byzantin, de
ses racines et de son héritage dans les Balkans et l'Italie du Sud. Bien
documenté en histoire de l'art et doué aussi d’une vocation de chercheur, il penche
artistiquement vers un "style local connecté à la tradition byzantine de
l'Eglise Une".
Il est capable de composer ses peintures murales adaptées
soit à l'architecture traditionnelle ou expérimentale, et ainsi de générer des
programmes iconographiques uniques.
Ioan Popa, G.
Alexandrescu
Chapelle de l'Hôpital
(Bucarest)
Ioan Popa, Église SS
Redentore (Manfredonia, Italie)
Auteur de nombreuses icônes, Popa
crée parfois de nouveaux cycles narratifs dans les scènes peintes dans la marge
de l'icône.
Ioan Popa, icône de saint Georges
Ion Popa, icône de saint Seraphim de Sarov
Il a accompli une fresque d'une
grande originalité dans l'église dédiée à saint Jean-Baptiste à Alba Iulia. Les
scènes sont réduites à l'essentiel, peintes sur de grandes zones délimitées par
des inscriptions, des fragments de l'Ecriture et des textes liturgiques. Il
maîtrise une technique de dessin ferme qui transmet à ses ensembles muraux une
certaine monumentalité et l'atmosphère hiératique spécifique de l'art primitif.
Ioan Popa, mur sud, église
d'Alba Iulia
Ioan Popa, L'église
d'Alba Iulia, détail
Version française Claude Lopez-Ginisty
d’après Orthodox Arts Journal
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