"Dans la confusion de notre époque quand une centaine de voix contradictoires prétend parler au nom de l'Orthodoxie, il est essentiel de savoir à qui l'on peut faire confiance. Il ne suffit pas de prétendre parler au nom de l'Orthodoxie patristique, il faut être dans la pure tradition des saints Pères ... "
Père Seraphim (Rose) de bienheureuse mémoire

mercredi 19 mai 2010

Les Bulgares croient dans le pouvoir miraculeux des icônes…


Jalousement conservée et protégée au fil des siècles, la foi chrétienne du Bulgare reste toujours une source de lumière et d’espoir par temps de bonheur comme de souffrances. C’est la foi chrétienne qui nous oblige à nous relever et à continuer le chemin en dépit des obstacles et des épreuves. Et c’est l’amour de Dieu qui habite la conscience des chrétiens orthodoxes en quête du salut et de l’harmonie spirituelle. Les Bulgares sont profondément attachés à la Vierge Marie ainsi qu’à tous les saints, considérés comme les patrons célestes de notre peuple. C’est à eux qu’ils adressent leurs prières. D’après le théologien Darin Alexiev, auteur de l’ouvrage « les Icônes les plus célèbres de Bulgarie », proposé en version bulgare et anglaise, la religion orthodoxe porte une véritable vénération aux icônes et aux personnages qu’elles incarnent.



« L’album des icônes les plus célèbres de Bulgarie fait le descriptif de 17 icônes qui ne sont pas les seules connues en Bulgarie. On y retrouve les effigies très connues de la Vierge, exposées dans les monastères de Rila, Bachkovo et Troyan. Mais on mentionne pour la première fois l’icône miraculeuse de Saint Michel Archange de la ville de Lovech, mais aussi de l’icône de Saint Georges de Yambol qui aurait guéri 250 personnes, souffrant de troubles psychiques. L’ouvrage présente également les icônes miraculeuses de Saint Georges à Nevrokop, ainsi que celle de Saint Jean l’Apôtre de la ville de Karnobat dont l’histoire est liée au mouvement de libération nationale de la Bulgarie ».
Darin Alexiev attire notre attention sur le fait significatif du nombre des icônes miraculeuses pour un petit pays comme la Bulgarie ».



« Il suffit de mentionner ce qui s’est produit en 1995, lorsqu’en Bulgarie est arrivée depuis Montréal l’icône miraculeuse de la Sainte Vierge. Il était prévu qu’elle reste trois jours, mais en réalité elle a quitté la Bulgarie au bout d’une semaine. Elle était accompagnée par Josef Munos
qui a dit à l’époque que la Bulgarie était le pays que la Vierge aimait tout particulièrement. Je rappellerai aussi l’affaire des infirmières bulgares emprisonnées en Libye. Alors, les trois icônes de la Vierge ont été rassemblées au même endroit et des centaines de fidèles se sont recueillis devant elles pour une prière. Par la suite la diplomatie a beaucoup joué, la France est intervenue, et nos infirmières ont été libérées ».

Ces dernières années, ils sont de plus en plus nombreux ceux qui se tournent vers Dieu implorant sa clémence et l’allégement de leurs souffrances. On peut même voir des personnes qui passent la nuit dans les églises auprès des icônes miraculeuses avec l’espoir que Dieu entendra leurs prières.
« Qu’il soit Bulgare ou étranger, l’être humain se tourne vers Dieu en cas de besoin, conclut son récit Darin Alexiev. – Et s’il est sincère, sa prière est entendue et l’on peut dire que la joie que procure la foi est due à notre communion avec Dieu ».

Darina Grigorova
in
Radio Bulgarie

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