Cette moniale zélée était la fille d'un prêtre de la ville de Iași. À l'âge légal, elle se maria. Mais lorsque son époux mourut, elle laissa derrière elle les soucis du monde et alla servir le Christ au monastère de Topolița dans le comté de Neamț. Là, elle fut faite moniale riassaphore, recevant le nom d'Olimpiada.
Ne trouvant pas la paix avec la règle du monastère, elle alla chez le staretz Paisie, qui, après avoir reçu une révélation la concernant, lui ordonna de rechercher, avec la moniale du grand habit Nazaria, un endroit dans un monastère où elles pourraient lutter en silence, dans la prière et en coupant leur propre volonté. Par conséquent, prenant la bénédiction, elle partit pour chercher un endroit approprié retiré du monde. Trouvant un endroit paisible dans les forêts de Văratec, avec les conseils du Vénérable Joseph l'Ermite, elle commença la construction d'une église en bois en 1785. Ainsi naquit la skite des moniales à Văratec. En 1787, les religieuses du monastère de Topolița furent également placées ici, sous l'a houlette de la moniale du grand habit Nazaria de Durău. Alors, la rassophore Olimpiada reçut la tonsure dans le grand habit.
Voyant que l'assemblée des moniales augmentait et que l'église en bois devenait trop petite, la moine du grand habit Olimpiada recueillit des fonds auprès de personnes aimant le Christ et commença à construire une église beaucoup plus grande. En l'an 1808, l'église dédiée à la Dormition de la Mère de Dieu fut achevée. Toujours grâce aux efforts de mère Olimpiada, une église en bois fut construite au cimetière en 1817, en l'honneur de St. Jean-Baptiste, ainsi que le mur de l'enceinte et les cellules pour les moniales.
Bien que la moniale du grans habit Olimpiada ait été la « Marthe » du monastère, elle n'oublia pas les questions spirituelles. Elle ne manqua jamais les offices religieux, elle était d'abord dans l'obéissance et elle accomplissait sa règle et son canon de prière régulièrement. Elle se consacrait, surtout la nuit, à lire les Saintes Écritures et à copier les paroles des Saints Pères, pour elle-même et pour ses disciples.
L'âme de Mère Olimpiada était également ornée de pensées humbles. Plusieurs fois, on lui demanda d'être higoumène, mais elle refusa, se considérant indigne.
Cependant, en 1822, elle consentit à être higoumène et mère spirituelle de l'assemblée, qui comptait plus de 300 religieuses, et elle guida le saint monastère avec une grande sagesse pendant six ans. Puis, lorsque le Vénérable Joseph partit de cette vie, mère Olimpiada se retira également de l'abbaye. En 1834, elle fut choisie pour la deuxième fois comme higoumène du monastère de Văratec, qu'elle dirigea spirituellement jusqu'en 1842, date à laquelle elle partit pour son repos éternel à l'âge de 85 ans. Telle fut la vie et l'œuvre de la moniale du grand habit Olimpiada.
Sainte Olympiada, prie Dieu pour nous!
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Version française Claude Lopez-GInisty
d'après


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