Actes 10 : 21-23
En tant que chrétiens, nous avons choisi l'Eglise comme chemin vers la vie éternelle. Mais est-ce vraiment le seul moyen ? Qu'en est-il des gens qui croient différemment, ou ne croient peut-être pas du tout, mais font beaucoup plus de bien que nous ? Il y a des opinions différentes à ce sujet. Mais toutes nos spéculations ne peuvent ni ouvrir ni fermer les portes du Ciel.
Le sermon d'aujourd'hui porte sur Corneille le centurion. Il fait partie de ceux qui nous font parfois douter de l'unicité de notre parcours. Bien qu'il ne soit pas chrétien, Corneille savait qu'il n'y a qu'un seul Dieu et c'était un « homme pieux qui craignait Dieu avec toute sa maison, faisait généreusement l'aumône au peuple et priait constamment Dieu ». Un jour, un Ange lui apparut. Connaissant la justice de Corneille, il aurait pu dire quelque chose comme : « Corneille, tu as plu à Dieu et maintenant tu es sauvé et tu peux entrer dans le Royaume des Cieux !
Mais au lieu de cela, l'ange dit : « Tes prières et tes aumônes sont montées en mémorial devant Dieu. Envoie maintenant des hommes à Joppé vers un certain Simon qui s'appelle Pierre ; il ta donnera un message par lequel toi et toute ta famille serez sauvés. Corneille appela Pierre et entendit parler de Jésus-Christ, de Son incarnation, de Sa vie terrestre, de Sa crucifixion « pour nous les hommes et pour notre salut » et de Sa résurrection. Pendant que Corneille écoutait, le Saint-Esprit descendit sur lui et il reçut, de l'Apôtre, le saint baptême avec sa famille.
Cet exemple montre clairement que ce n'est ni la foi au Dieu unique, ni les prières, ni la charité qui nous sauvent, mais seulement la foi au Seigneur Jésus-Christ incarné et crucifié. La porte du salut n'est ouverte que par Son Sang, et nous n'entrons dans cette porte que par le saint baptême, de la manière qu'Il nous a Lui-même commandée.
Le Seigneur veut le salut pour tous. Il a commandé à Pierre l'Apôtre de « ne considérer personne comme profane ou impur ». La recherche de Dieu n'est jamais vaine, et les bonnes actions non plus. Mais tout cela ne fait que témoigner devant Dieu que notre âme est vivante et non désespérée. Il enverra son messager pour montrer la porte du salut à ceux qui la recherchent sincèrement et diligemment. Mais il est impossible de contourner cette porte qu'est le Christ, car Lui seul est le Chemin, la Vérité et la Vie.
Ainsi, notre question ne devrait pas être simplement par curiosité vaine, de savoir qui sera ou ne sera pas sauvé. La question devrait être : comment puis-je moi-même être sauvé ? Et puis, comme Corneille, nous pouvons être considérés comme dignes d'être sauvés nous-mêmes, nos maisons et beaucoup autour de nous.
Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après
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