Père Petru
Dans la rue Nucilor au numéro 9, à l'entrée de Câmpina, il y a un domaine paroissial comme je n'en ai jamais vu: deux belles églises, l'une datant de 1896, une restauration exemplaire, et une nouvelle, construite en 2000 sous l'inspiration néo-roumaine, une maison paroissiale - la plus vieille maison de la ville (1840) - vivante et lumineuse, bien qu’elle ait été séparée d’un autre monde, une ancienne caserne transformée en jardin d’enfants et en salle multifonctionnelle accueillant des événements culturels et hébergeant un petit musée et une bibliothèque de littérature religieuse.
Le tout est dans un large espace, bien agencé, où chaque pierre a sa raison d'être. Le maître du "miracle", le père Petru Moga, est comme du vif argent. Autoritaire, mais toujours avec un sourire aux lèvres, avec une conversation directe et un regard droit, il déborde d'énergie et de projets.
Il a réussi ainsi à faire travailler ses paroissiens côte à côte avec sa sainteté pendant un quart de siècle pour prouver que la beauté n'était pas morte dans le monde et que cela pouvait être accompli.
Il dit qu'il a pris pour modèle le père Arsenie Boca, "le saint de Transylvanie", sous l'influence duquel il a vécu toute sa vie. Le père Arsenie l'a formé et il était "le confesseur spirituel par excellence". Et de lui également, le père Petru Moga a pris la leçon de la beauté.
Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après
*
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire