Hier, Zakhartchenko, président de la république de Donetsk, a été assassiné. Je venais de publier la nouvelle qu’un enfant de Donetsk avait perdu ses deux jambes à la suite d’un bombardement ukrainien, car ces bombardements visent particulièrement les objectifs civils, maisons d’habitation, écoles, hôpitaux, comme au Yemen, où l’on a bombardé un bus scolaire. L’assassinat de Zakhartchenko a fait 11 victimes collatérales. La presse française ne mentionne ni le Donbass ni le Yemen dans ses nouvelles, et les gens d’occident, qui me semblent en grande partie hypnotisés, ne pleurent et s’indignent que sur commande, au signal : «Libérez Stentsov ouin, ouin, snif, snif. » Sans chercher à savoir plus loin.
Parallèlement, le patriarche Bartholomée s’apprête à officialiser l’autocéphalie ukrainienne de Denissenko, alias Philarète, créature haineuse qui appelle sans cesse aux massacres, livrant de ce fait le métropolite Onuphre, dont la stature spirituelle est comparable à celle d’un saint Philippe de Moscou, martyrisé par Ivan le Terrible, et ses nombreux fidèles, à un destin probablement affreux : ils sont déjà systématiquement persécutés, calomniés et spoliés... Tout cela se produit, comme par hasard, simultanément, et, aidée de l’OTAN, l’armée ukrainienne se rue à la curée pour achever le génocide des populations du Donbass.
La reconnaissance de l’autocéphalie reviendrait à approuver ces persécutions, trahir Onuphre, soutenir un régime de compradores mafieux absolument dépourvus de la moindre conscience et, malgré les discours nationalistes, de racines vraiment ukrainiennes, de ces gens à multiples passeports et à fortunes occultes qui nuisent de manière transnationale, et les exactions de leurs divers opritchniks. Ce serait une ignominie sans précédent, et dans ce cas, je ne reconnaîtrai jamais personnellement cette autocéphalie et considérerai désormais Bartholomée, à l’instar du pape François, comme une taupe du Nouvel Ordre Mondial qui est celui de la mafia et de l’antéchrist.
D’après le site Tsargrad, le processus serait suspendu, prions pour que le patriarche recule devant cette félonie…
On peut naturellement considérer que je suis de parti pris politique. Mais il n’en est rien. Anticommuniste, je soutiens le Donbass, dont beaucoup de combattants soutiennent l’idéologie communiste, et dans leur cas, je peux aisément le comprendre : le capitalisme libéral mondialiste veut leur peau, et se conduit d’une façon infâme, ressuscitant un nazisme folklorique piloté par des banquiers sionistes et leur presse internationale, qui donne une légitimité à leur lutte antifasciste communiste, on rejoue de part et d’autre la deuxième guerre mondiale sous l’œil d’un totalitarisme auprès duquel les deux précédents nous paraîtront bientôt des plaisanteries. Mais d’abord, je vois là bas des Russes, beaucoup d’entre eux sont orthodoxes, et surtout, j’y vois des gens honnêtes, courageux, et opprimés, attaqués par des bandits sans le moindre scrupule qui lâchent sur eux des sbires sadiques. Je suis du côté de la justice et du bon droit.
Ensuite, il me suffit de comparer l’attitude, le visage et les discours du métropolite Onuphre et ceux du pseudo patriarche Philarète, pour comprendre où se trouve la lumière divine, où les démons frénétiques. C’est une question de discernement, un enfant le verrait, mais pas le patriarche Bartholomée.
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