St. Ephrem le Nouvel Apparu
5/18 mai
I. Saint Ephrem le Nouvel Apparu
En l’an 1425, un hiéromoine fut fait prisonnier par des musulmans et torturé à mort dans son monastère de l’Annonciation de la colline des Irréprochables, à Nea Makri en Grèce, du fait qu’il était chrétien et refusait d’abjurer.
Il fut lentement torturé pendant huit mois. Après chaque séance, ils laissaient ses plaies guérir, puis il était soumis à de nouveaux et de pires supplices. Finalement, il fut exécuté.
Ils le clouèrent la tête en bas sur un arbre du monastère et l’empalèrent avec un pieu taillé en pointe et enflammé.
Toutes traces de sa vie et de son martyre furent oubliées jusqu’au vingtième siècle, lorsqu’il apparut à l’higoumène d’un couvent et lui raconta sa vie et ses souffrances. Il révéla également l’endroit où ses ossements, qui ne s’étaient pas décomposés, avaient été enterrés. Ceux-ci furent exhumés pour la plus grande gloire de Dieu.
Il fut lentement torturé pendant huit mois. Après chaque séance, ils laissaient ses plaies guérir, puis il était soumis à de nouveaux et de pires supplices. Finalement, il fut exécuté.
Ils le clouèrent la tête en bas sur un arbre du monastère et l’empalèrent avec un pieu taillé en pointe et enflammé.
Toutes traces de sa vie et de son martyre furent oubliées jusqu’au vingtième siècle, lorsqu’il apparut à l’higoumène d’un couvent et lui raconta sa vie et ses souffrances. Il révéla également l’endroit où ses ossements, qui ne s’étaient pas décomposés, avaient été enterrés. Ceux-ci furent exhumés pour la plus grande gloire de Dieu.
II. Le toxicomane et le Saint
Quelques années plus tard, un adolescent américain du Middlewest se battait avec sa propre vie. Il faisait un lourd usage de drogues dures (cocaïne et héroïne) et sombrait rapidement vers la destruction. Il n’avait eu ni vie familiale stable ni éducation religieuse et, bien qu’encore jeune, se trouvait en grave difficulté.
Une nuit, un vieil homme laid lui apparut et lui dit : « Je suis ton ami. Je veux te proposer un rendez-vous pour que tu me rencontres. » Il lui ordonna de prendre sa voiture et de descendre aussi vite que possible une certaine route qui se terminait en épingle à cheveux avec une falaise abrupte en contrebas.
Le jeune homme fit ce qui lui avait été dit, prit sa voiture et descendit la côte aussi vite qu’il put. Perdant son sang-froid à la dernière minute, il parvint à planter les freins et à passer le virage de justesse. Il revint chez lui sous le choc.
Deux nuits plus tard, le vieil homme apparut à nouveau et lui dit avec fureur et indignation: « Je suis très déçu que tu ne m’aies pas rencontré. Prends de nouveau ta voiture et roule aussi vite que tu peux, et cette fois-ci ne freine pas. » Le jeune homme se sentit étrangement contraint de faire cela. Il monta à nouveau dans sa voiture, roula aussi vite que possible et cette fois ne freina pas, mais déboucha à toute vitesse sur la falaise. La voiture fut détruite, mais, étonnamment, il en réchappa avec seulement des coupures, des ecchymoses, et une contusion.
Quelques semaines plus tard, il sortait de l’hôpital. L'homme laid lui apparut une fois encore et lui dit : « Je suis furieux contre toi de ce que tu ne sois pas allé à notre rendez-vous. Cette nuit, sans faute, tu me rencontreras ! Mets une double dose de drogue dans ta seringue. »
De nouveau, le garçon se sentit obligé de faire cela, et, après l’injection, il tomba dans un coma par overdose. Il fut transporté à l’hôpital, là, les médecins dirent à sa famille qu’il ne vivrait probablement pas. Et si par hasard il survivait, il resterait à demi-conscient –dans un état végétatif. Il n’y avait quasiment aucune chance de guérison.
Deux semaines plus tard, cependant, le jeune homme se réveilla, tout à fait conscient. Il dit à ceux qui l’entouraient qu’il avait vu un homme ressemblant à une sorte de moine rayonnant. Il était venu vers lui et lui avait dit :
« J’ai prié pour toi… Dieu t’a donné encore une chance. Tu vivras, mais tu dois corriger ta vie. Il te faut aller en Grèce visiter le lieu où reposent mes ossements, et rendre grâce à Dieu pour ton salut. Je m’appelle Ephrem. »
Deux semaines plus tard, cependant, le jeune homme se réveilla, tout à fait conscient. Il dit à ceux qui l’entouraient qu’il avait vu un homme ressemblant à une sorte de moine rayonnant. Il était venu vers lui et lui avait dit :
« J’ai prié pour toi… Dieu t’a donné encore une chance. Tu vivras, mais tu dois corriger ta vie. Il te faut aller en Grèce visiter le lieu où reposent mes ossements, et rendre grâce à Dieu pour ton salut. Je m’appelle Ephrem. »
Version française hypodiacre Pierre
d'après
Death to the World, n°4, 1994,
Youth of the Apocalypse
paru dans The Orthodox Word, n° 183,
1995
d'après
Death to the World, n°4, 1994,
Youth of the Apocalypse
paru dans The Orthodox Word, n° 183,
1995
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