"Dans la confusion de notre époque quand une centaine de voix contradictoires prétend parler au nom de l'Orthodoxie, il est essentiel de savoir à qui l'on peut faire confiance. Il ne suffit pas de prétendre parler au nom de l'Orthodoxie patristique, il faut être dans la pure tradition des saints Pères ... "
Père Seraphim (Rose) de bienheureuse mémoire

samedi 31 décembre 2011

L'assemblée des évêques condamne l'emprisonnement de l'archevêque Jovan par l'ARYM et demande sa libération



Après avoir reçu l'information selon laquelle l'archevêque Jovan d'Ohrid avait été arrêté le 12 décembre 2011, alors qu'il entrait dans l'ancienne République yougoslave de Macédoine (FYROM) depuis la frontière avec la Grèce, les hiérarques de l'Assemblée des évêques orthodoxes canoniques d'Amérique du Nord et d'Amérique Centrale, réaffirment la position prise par la Conférence permanente des évêques orthodoxes canoniques des Amériques (SCOBA) d'août 2005, et en outre réaffirment que la persécution et l'emprisonnement pour la seconde fois de l'archevêque Jovan par la FYROM, sont un scandale, et demandent sa libération immédiate.

Cette arrestation est une histoire qui dure depuis plusieurs années et tout a commencé quand l'église schismatique de FYROM a commencé à persécuter l'archevêché canonique d'Ohrid, partie autonome de l'Eglise orthodoxe serbe.

Cet emprisonnement, tout comme les précédents, viole la liberté religieuse dans un état ​​supposé libre. Qu'un hiérarque chrétien orthodoxe canonique reconnu,  puisse être emprisonné à nouveau sous de fausses allégations, et en essayant d'accomplir ses responsabilités religieuses, est tout simplement absurde.

Nous nous joignons à nouveau au Saint Synode de l'Eglise orthodoxe serbe en exigeant la libération de Vladika Jovan. Nous demandons au gouvernement de FYROM de corriger cette injustice et de libérer sans tarder l'archevêque Jovan. Par ailleurs, nous appelons nos gouvernements d'intervenir et de mettre en œuvre les mesures appropriées pour accélérer ce processus.

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après

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