La deuxième question que je dus affronter fut encore plus difficile pour moi, c'était la question de l'autorité de l'Église.
Il ressortait de mon étude que l'Église avait, en effet, déterminé quels livres composaient les Écritures, mais je luttais encore avec force à la pensée que ce pouvoir avait été donné à l'Église.
En fin de compte, tout cela se résumait à une seule question. Je croyais déjà de tout mon cœur que Dieu parlait avec autorité par Sa Parole écrite. La Parole écrite de Dieu est concrète et tangible. Je peux toucher la Bible et la lire. Mais pour une raison étrange, je ne voulais pas croire les mêmes choses au sujet du corps du Christ, l'Église, qui est, elle, visible et tangible, située physiquement sur la terre dans l'histoire.
L'Église était pour moi l'essentiel "mystique" et immatériel, non identifiable à une quelconque assemblée terrestre spécifique. Ce point de vue me permettait de voir chaque chrétien comme étant une église pour lui-même.
Comme cela est pratique, surtout lorsque des problèmes doctrinaux ou personnels surgissent! Pourtant, ce point de vue n'était pas en accord avec la réalité de ce que l'Église était à l'époque apostolique. Le Nouveau Testament parle d'églises réelles, et non d'églises éthérées.
Pouvais-je alors accepter le fait que Dieu ait parlé avec autorité, non seulement par la Bible, mais également par son Église, cette Eglise-même qui avait produit, protégé, préservé et activement les Écritures qui m'étaient si chères?
Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire