"Dans la confusion de notre époque quand une centaine de voix contradictoires prétend parler au nom de l'Orthodoxie, il est essentiel de savoir à qui l'on peut faire confiance. Il ne suffit pas de prétendre parler au nom de l'Orthodoxie patristique, il faut être dans la pure tradition des saints Pères ... "
Père Seraphim (Rose) de bienheureuse mémoire

vendredi 13 mars 2009

SAINT SERAPHIM DE SAROV: INSTRUCTIONS SPIRITUELLES: 22



22 — Du soin de l’âme

L’homme dans son corps est semblable à un cierge allumé. Un cierge doit se consumer, de même que le corps doit mourir. Mais l’âme est immortelle. Aussi doit-on se soucier de l’âme plutôt que du corps : “En effet, que servirait à un homme de gagner le monde entier, s’il ruine sa propre âme ? Ou que pourra donner l’homme en échange de sa propre âme ?” (Mc 8, 36, Matth. 16,26), l’âme que, comme on le sait, rien au monde ne peut racheter ? Si en elle-même, une âme est plus précieuse que tout le monde et les royaumes du monde, d’autant plus précieux encore est le Royaume Céleste. Nous considérons l’âme plus précieuse que tout parce que, comme le dit Macaire le Grand, "Dieu n’a bien voulu communiquer et s’unir à aucune autre créature visible que le seul homme, qu’il a aimé plus que toutes Ses créations" (Saint Macaire le Grand, homélie 32 sur la liberté de l’intellect).

Saint Basile le Grand, saint Grégoire le Théologien, saint Jean Chrysostome, saint Cyrille d’Alexandrie, saint Ambroise de Milan et d’autres saints demeurèrent vierges depuis leur jeunesse jusques à la fin de leur vie : leur vie tout entière fut consacrée à l’âme et non au corps. Ainsi, tous nos efforts doivent être pour l’âme. Le corps doit être fortifié seulement pour aider à l’affermissement de l’esprit.

Si nous épuisons volontairement notre corps au point où l’esprit est aussi épuisé, une telle oppression s’avère être pure folie même si elle est faite pour acquérir la vertu.

Mais s’il plaît au Seigneur Dieu qu’un homme soit éprouvé par les maladies, Il lui donnera aussi la patience de les supporter.

Ainsi, que nos maladies ne viennent pas de nous-mêmes, mais de Dieu !

Version française Claude Lopez-Ginisty

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