Réponse : Dans l'Évangile, il y a une parabole de la veuve importune et du juge injuste. Il s'agit d'une pauvre veuve qui n'arrêtait pas de venir vers un juge pour lui demander de la protéger de son adversaire et de lui accorder justice. Pendant longtemps, le juge refusa de la rencontrer et de satisfaire sa demande, mais il s'est finalement dit : « Elle ne me laissera pas tranquille tant que je ne ferai pas ce qu'elle dit, alors je lui accorderai justice ».
Il est facile de comprendre pourquoi ce juge, qui n'avait ni crainte de Dieu ni respect pour personne, ne voulait répondre aux demandes de la pauvre veuve. Évidemment, elle n'avait rien pour le payer ou peut-être que ce qu'elle avait n'était pas suffisant. Pourquoi a-t-il finalement répondu ? Parce qu'elle n'arrêtait pas de le déranger et qu'il préférait finalement se débarrasser d'elle plutôt que de la laisser continuer à l'importuner.
Jésus-Christ tire une conclusion très intéressante de cette parabole. Il dit que puisque un juge injuste fait cela, comment ne pouvez-vous pas vous attendre à ce que le Dieu aimant réponde à votre prière ? Il est inhabituel que le Christ compare Dieu à un juge injuste, mais la méthode qu'il utilise s'appelle prouver par contradiction. Il nous rappelle que si nous voulons obtenir quelque chose de Dieu, nous devons demander sans relâche et ne jamais abandonner.
En même temps, il nous rappelle à plusieurs reprises que nos prières peuvent ne pas correspondre à la volonté de Dieu. C'est pourquoi la prière du Seigneur, qu'Il nous a lui-même recommandée, a les paroles : « Que ta volonté soit faite ». C'est la prière la plus importante qui devrait conclure toutes nos demandes. De la même manière, le Seigneur Jésus-Christ Lui-même a prié son Père la nuit précédant son arrestation : « Mon Père, s'il est possible, que cette coupe s'éloigne de moi! Toutefois, non pas ce que je veux, mais ce que Tu veux.» (Matt. 26:39). D'une part, lui, en tant qu'homme, a demandé d'éviter la mort, si possible. D'autre part, Il a confié son destin à Dieu le Père.
Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après

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