Question :
Pourquoi est-ce que je commence à me sentir mal après avoir prié plus longtemps avec la prière « Seigneur Jésus-Christ, aie pitié de moi » ?
Mère Siluana :
Ma chère, Dieu nous a créés pour être un lien entre les mondes visibles et invisibles. Nous avons dans notre être des éléments du monde matériel, et nous avons aussi une âme immatérielle, tout comme les anges. En même temps, nous sommes un lien entre le monde créé (visible et invisible) et le Créateur, à travers les énergies non créées. Dans ce rôle, nous sommes des « transformateurs » : nous recevons l'énergie non créée (la grâce) de Dieu par notre esprit (nous), qui génère et nourrit ensuite les pensées et les actes qui sont incarnés dans notre réalité. Si nous ne connectons pas nos esprits à Dieu, nous recevrons des énergies des esprits des ténèbres et les transformerons en pensées, puis en actes qui influenceront notre réalité.
La solution pour sortir de la souffrance que vous avez mentionnée est de vous connecter à Dieu par le biais des Saints Sacrements et de « métaboliser » la grâce que vous recevez par la prière. De cette façon, tout ce que nous avons, physique et psychologique, sera pénétré et transfiguré par la grâce et deviendra spirituel. Et donc, votre rôle consiste à donner à Dieu tout ce qui est à vous - l'esprit, les sentiments, les sensations - afin qu'ils puissent être transfigurés, devenir plus spiritualisés et ainsi changer votre réalité - à la fois interne et externe.
Le fait que vous commenciez à vous sentir mal après avoir prié plus longtemps est un signe d'une bonne prière. C'est la preuve que la grâce a pénétré vos mauvais « coins » pour les guérir. Ils sont en vous, ils ont été gardés dans les ténèbres, et maintenant vous êtes appelé à les offrir à Dieu, à les offrir à la grâce de Dieu afin qu'elle puisse les guérir et les transformer en quelque chose de bon.
Et puis, lorsque vous êtes attaqué par l'idée que « vous ne pouvez rien faire », vous pouvez faire bon usage de cette attaque et dire : « Oui, Seigneur, je ne peux rien faire sans toi. Viens à moi, Seigneur ; merci, Seigneur, d'être venu à moi. » Bien sûr, si vous ne vous permettez pas de vous confier entièrement à Lui, cela signifie que vous voulez toujours « prendre une gorgée » de la boisson forte pour résister et vous égarer.
Mais j'ai une grande confiance en votre attachement ardent au Seigneur, et je sais que vous surmonterez tout avec Lui, en Lui, avec Sa grande miséricorde ! Puissiez-vous être bénis !
Avec amour et prière,
Mère Siluana
Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire