A l'entrée dans la maison d'un chrétien
Lorsque vous entrez dans la maison d'un chrétien, arrêtez-vous à l'entrée et (à la porte) dites la prière de Jésus à haute voix, afin que ceux qui sont dans la maison puissent entendre et répondre : « Amen!».
Et lorsque vous entrez dans la maison, priez, selon la coutume chrétienne, devant les saintes icônes, la prière du collecteur d'impôts [Luc 5:27-39]:
Ô Dieu, sois miséricordieux envers le pécheur que je suis (enclin).
Tu m'as créé Seigneur, aie pitié de moi (enclin).
J'ai péché sans compter, Seigneur, aie pitié de moi et pardonne mes péchés (enclin).
Dis à ceux qui sont dans la maison : « Paix à cette maison ! ». Et ils répondront : « Nous te recevons en paix » (en certains lieux, il est d'usage de répondre : “Nous demandons miséricorde”). Salue-les ensuite.
Selon la coutume chrétienne de l'ancienne Russie, cette salutation consistait en ce qui suit : s'il s'agissait d'un jour de la semaine, disons le lundi, celui qui entrait dans la maison disait : « Joyeux lundi à vous, frères et sœurs » (id est frères en Christ) ; et ensuite : « Je vous félicite à l'occasion de la mémoire de saint Ignace le Théophore (le 20 décembre selon l'Église) ». Les hôtes de la maison répondent : « Sauvez le Christ. Nous te félicitons également [de même] ».
Le dimanche : « Joyeux dimanche... » et la mémoire du saint.
Les jours fériés : « Bonne fête de... » (par exemple, le Théophanie du Seigneur, ou l'apparition de l'icône miraculeuse de la Mère de Dieu de Kazan, etc.)
En quittant la maison, faites trois enclins avec la prière du collecteur d'impôts (« Ô Dieu, sois miséricordieux...»), puis dites au revoir à ceux qui restent dans la maison, afin d'être toujours dans la paix et l'amour avec tous, en rendant gloire à Dieu.
Nous exhortons les membres de l'Église du Christ à suivre, aussi largement et profondément que possible, toutes les traditions, coutumes et usages chrétiens qui affirment la foi droite et glorifient le Christ-Dieu et Sa sainte Église. Alors notre foi ne sera pas morte (Jacques 2, 17: Il en est ainsi de la foi : si elle reste seule, sans se traduire en actes, elle est morte), mais agréable à Dieu (Hébreux. 11, 6: Or, sans la foi, il est impossible de Lui être agréable. Car celui qui s’approche de Dieu doit croire qu’Il existe et qu’Il récompense ceux qui se tournent vers Lui.) et salvatrice (Matthieu 18, 17: S’il refuse aussi d’écouter l’Eglise, considère-le comme un païen et un collecteur d’impôts. ; Luc. 10, 16: Si quelqu’un vous écoute, c’est moi qu’Il écoute, si quelqu’un vous rejette, c’est moi qu’Il rejette. Or, celui qui Me rejette, rejette Celui Qui m’a envoyé.).
Version française Claude Lopez-Ginisty
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