Parmi toutes les choses qui doivent être endurées sur terre, et la patience étant le chemin du salut recommandé par le Christ, le plus difficile à supporter est le manque d'amour chez les autres.
Lorsque l'amour est absent chez les autres, chaque bonne action, chaque acte de charité, chaque miséricorde se transforme en son contraire.
Le Christ a guéri les malades, a chassé les démons, a restauré la vue des aveugles, a ressuscité les morts, mais en guise de gratitude, il fut accusé de travailler le jour du sabbat, d'être possédé par un démon, de blasphèmer. En échange de l'amour, le Christ fut tué.
Le manque d'amour n'est rien d'autre que de l'envie, et l'envie souffre de tout bien que quelqu'un fait, même lorsque ce bien est dirigé vers les envieux eux-mêmes.
C'est pourquoi ce n'est que par notre propre amour que nous pouvons participer à l'amour du Christ. Sinon, pour ceux qui sont dépourvus d'amour, même le paradis lui-même sera une source de souffrance.
Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après
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