[Se confesser] Cela ne veut pas dire à quel point je suis devenu misérable et méchant. Cela ne signifie pas l'endroit où je viens pour vider le chariot avec mes péchés. Si ma confession est limitée à cela, alors tout ce que je fais est de me concentrer sur moi-même, sur l'homme corporel - quand je commets le péché, mais aussi quand je le confesse.
La confession est centrée sur le Christ, en elle sont essentielles la miséricorde et le pardon, l'amour sacrificiel du Fils de Dieu que moi, l'homme, j'ai crucifié sur le Golgotha.
Le repentir est un retour vers Dieu, une réorientation de mon être des choses terrestres vers les choses célestes.
Mais il ne faut pas souligner mon mouvement, mais seulement le fait vers Qui je dois retourner.
Se concentrer pendant le sacrement de la confession sur ce que je fais, cela signifie inévitablement glisser à l'un des deux extrêmes : soit à la fierté qui sort du fait que je travaille à mon salut, soit au désespoir de voir tout le temps quel homme pécheur je suis (c'est-à-dire si loin de Dieu)
Important, essentiel, libérateur dans l'acte de confession, est l'amour avec lequel je suis reçu par Dieu et qui se manifeste très concrètement par les paroles d'absolution prononcées par le prêtre confesseur et par son geste d'étreindre avec ses mains sur l'épitrachélion ma tête penchée vers la terre.
Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après
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