La voie étroite et difficile
Un jour, alors que je lisais l'Évangile, j'ai lu la phrase : Entrez par la porte étroite. Car large est la porte, spacieux est le chemin qui mènent à la perdition, et il y en a beaucoup qui entrent par là. Mais étroite est la porte, resserré le chemin qui mènent à la vie, et il y en a peu qui les trouvent. J'ai dit : « Qu'est-ce que ce chemin ? » Ensuite, j'ai été emmené de manière spirituelle à un endroit où il y avait un chemin très étroit, comme un tube, et j'ai dû y entrer.
Je me suis demandé : « Comment une personne pouvait-elle s'adapter là-bas ? Elle serait à l'étroit » Alorss j'ai essayé d'aller de l'avant avec une difficulté insupportable, en me tirant vers l'avant avec mes mains et mes pieds jusqu'à ce que je traverse ce chemin redoutable. Seuls mon staretz et moi avons pu passer par là.
Une autre fois, je me suis retrouvé devant un abîme géant, un gouffre sans fond. De l'autre côté de cet abîme, il y avait un pont blanc doré qui n'était pas plus large qu'un doigt et j'ai dû passer par-dessus ce pont de l'autre côté. Je me suis frayé un chemin sur le pont, marchant très lentement et prudemment, parce que si je tombais dans ce gouffre, je serais sûrement perdu. Ce fut vraiment une lutte pour ce faire ; et puis, soudainement, le pont d'or a commencé à se balancer dangereusement et à trembler, me mettant en danger de tomber. Je me suis retourné pour voir qui balançait le pont, et qu'est-ce que j'ai vu ? J'ai vu les visages de certains des autres Pères du monastère bercer le pont, et je leur ai demandé : « Pères, pourquoi secouez-vous le pont ? Ne voyez-vous pas que si je tombe dans cet abîme, je mourrai ? » Quoi qu'il en soit, j'avais dépassé la grande longueur du pont et il ne me restait plus qu'un petit peu pour me rendre de l'autre côté.
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Le sens de l'humour
Le staretz était très gracieux lorsqu'il racontait des histoires comiques, et il imitait même les voix des gens dont il parlait. En voici une :
Il y avait une pauvre femme qui servait dans une église voisine en tant que sacristain. Le pauvre avait la mauvaise habitude de boire du vin et, petit à petit, c'était devenu une passion. Elle buvait le vin de l'église qui était utilisée pour la Sainte Communion. Un jour, elle préparait l'église et il n'y avait plus de vin dans le placard ; et la vieille femme, très bouleversée, alla devant l'icône de la Mère de Dieu, demandant de l'aide. Ne sachant pas que le prêtre se tenait dans le sanctuaire, elle dit :
« Ma Toute Sainte, s'il te plaît, éclaire une bonne personne chrétienne pour qu'elle apporte un peu de vin afin que j'en aie à boire. »
Le prêtre l'entendit et se tint derrière l'icône de la Panaghia dans l'autel et répondit :
« Ne bois pas de vin ! TU n'as pas besoin de boire du vin. »
La vieille femme, pensant que c'était l'enfant Jésus qui répondait depuis les bras de le Toute Sainte, répondit,
"Chut! Ne parle pas, Tu es un enfant. Je parle à Ta mère. Je demande de l'aide à Ta mère."
Version française Claude Lopez.Ginisty
d'après
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