Le Père Georges Florovsky (1893-1979), après quelques années d’enseignement à Paris, fit la plus grande partie de sa carrière aux États-Unis où il enseigna dans les plus prestigieuses universités (Harvard, Cambridge, Princeton…). Unissant une vaste érudition, un attachement profond à la tradition ecclésiale, un souci de répondre aux problèmes contemporains et un sens aigu du dialogue avec les autres confessions chrétiennes, il est considéré comme l’un des plus importants théologiens orthodoxes de notre temps. En France pourtant, son œuvre volumineuse, écrite majoritaire-ment en russe et surtout en anglais, n’a que très peu été traduite. En proposant vingt-cinq de ses articles en traduction française, ce volume entend combler cette lacune.
Écrits entre 1927 et 1967, centrés sur les thèmes majeurs de la pensée de Florovsky, ces articles gardent un caractère actuel, car les problèmes qu’ils ont affrontés continuent à exister, et les solutions qu’ils proposent sont toujours pertinentes.
Ils sont précédés d’une longue étude de Jean-Claude Larchet qui constitue un livre en soi. Après une présentation détaillée de la vie de Florovsky, cette étude analyse les principaux thèmes de son œuvre et évalue son influence au cours des cinquante dernières années.
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NOUVEAUTÉS
ORTHODOXIE
Georges Florovsky (Георгий Васильевич Флоровский, Gueorgui Vassilievitch Florovski), né le 28 août 1893 ( 9 sept 1893 dans le calendrier grégorien) à Odessa, empire russe, il est mort le 11 août 1979 à Princeton (USA), théologien orthodoxe, pionnier du mouvement néo-patristique orthodoxe et du mouvement œcuménique. Il a été successivement professeur à l’institut St Serge de Paris, à à l’institut St Vldimir de New york, puis aux universités Harvard, Cambridge et Princeton.
Son père était prêtre orthodoxe,doyen de la cathédrale et recteur de l’Académie théologique, ce qui permit des rencontres avec des intellectuels de différents pays, il a appris l’anglais, l’allemand, le français, le latin, le grec et l’hébreu. À dix-huit ans, il a entrepris des études de philosophie et d’histoire. Après avoir enseigné pendant trois ans dans les écoles secondaires à Odessa, il obtient sa licence en 1919 et a le titre d’enseignant à l’Université d’Odessa. Il quitte en 1920 la Russie avec sa famille pour se rendre en Tchécoslovaquie, il y a enseigner la philosophie du droit à l’Université de Prague, avec d’autres intellectuels russes en exil comme Nicolas Lossky. A Paris, en 1925, il est nommé professeur de patrologie à l’Institut de théologie orthodoxe Saint-Serge, il est ordonné en 1932 prêtre. Ses années d’enseignement à Saint-Serge ont été jalonnées par la publication, en russe, de ses cours de patristique, et de l’une de ses œuvres majeures : Les Voies de la théologie russe. En conflit avec Serge Bolgakov, qui enseignait la dogmatique dans le même institut et développait une œuvre controversée dont le thème central était la sophialogie, Florovsky a quitté Paris et s’installe en 1948 à Crestwood, près de New York, où il est devenu en 1950 doyen du Séminaire de théologie orthodoxe Saint-Vladimir nouvellement fondé, il est nommé comme professeur d’histoire de l’Église orientale à l’Université Harvard, en 1954 jusqu’en 1964.
Père Georges Vasilievitch Florovsky et son épouse Xénia.
Parallèlement il enseigne au séminaire orthodoxe de Holy Cross à Boston de 1955 à 1959, et en 1964 il prend sa retraite et s’installe à Princeton, où il travaille comme professeur invité au département de théologie de 1965 à 1972.
Carte du père G. Florovsky à l’Université de Princeton
Durant toute cette période américaine, il a publié de nombreux articles, écrits pour la plupart en anglais. Engagé dans le mouvement œcuménique qui en était à ses débuts, il a participé à de nombreuses rencontres internationales. Il est décédé le 11 août 1979 à Princeton.
Il est enterré au cimetière orthodoxe de St Vladimir à Trenton, comté de Mercer dans le New Jersey, avec son épouse Xénia (1893- 1977)
Tombe du père Florovsky et de son épouse Xénia (à Princeton
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Du même auteur
M. Jean-Claude LARCHET
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