"Dans la confusion de notre époque quand une centaine de voix contradictoires prétend parler au nom de l'Orthodoxie, il est essentiel de savoir à qui l'on peut faire confiance. Il ne suffit pas de prétendre parler au nom de l'Orthodoxie patristique, il faut être dans la pure tradition des saints Pères ... "
Père Seraphim (Rose) de bienheureuse mémoire

dimanche 10 janvier 2016

Avez-vous nourri ceux qui avaient faim?

Have You Fed the Hungry Lately?


Lors de la Parousie [deuxième venue] du Christ, Il récompensera ceux qui ont nourri les affamés, visité les malades et les prisonniers, vêtus ceux qui étaient nus... 

Nous connaissons tous ce passage de l'Evangile. En tant que chrétiens, nous essayons de nous impliquer dans les ministères de prison et de soupes populaires, et ceci est très important et bien digne de nos efforts. Mais prêtons une attention particulière à ceci: quand le Christ s'adresse aux justes, ils sont vraiment surpris: "Quand nous sommes-nous souciés de toi Seigneur?" Pensez-vous que toutes les personnes impliquées dans une soupe populaire puissent être véritablement surprises par les paroles du Christ? Il est plus probable qu'elles diront: "Oui, Seigneur, je me suis occupé des affamés comme s'il s'agissait de Toi, et j'ai vu Ton image dans chacun de leurs visages." 

Ceux qui sont surpris, ne sont pas ceux qui ont été impliqués dans les ministères chrétiens et qui ont rendu visite aux détenus, car c'était un acte chrétien que de le  faire. C'étaient ceux qui s'occupaient des nécessiteux avec un profond sentiment d'unité avec eux. Si votre enfant a faim, vous le nourrissez parce que vous êtes sa famille, non pas parce que c'est chrétien que de le faire. 

Lorsque votre frère est en prison vous n'y allez pas parce que vous participez à un ministère chrétien ou parce que vous aimez rendre visite aux détenus; en fait, vous pouvez détester y aller, mais vous y allez quand même, parce qu'il est de la famille. 

Lorsque nous traitons les autres comme la famille, nous ne nous attendons pas à être récompensés pour les avoir nourris, ou leur avoir rendu visite en prison, nous ne prévoyons pas de récompense pour cela, et nous serions vraiment surpris d'en obtenir une. 

Si nous accueillons un étranger, non pas parce qu'il pourrait se révéler être un ange venu en secret, mais simplement parce qu'il est un être humain comme nous, il est de la famille, alors nous avons compris qu'appeler Dieu "Père" signifie appeler un étranger "frère", non pas [seulement] à cause de l'Eglise, mais tout à fait littéralement.

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après

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