Musée dédié au métropolite Vladimir
auprès de la cathédrale de la Transfiguration à Kiev
La nuit du 25 décembre, la liturgie a été célébrée dans le musée dédié au métropolite Vladimir auprès de la cathédrale de la Transfiguration à Kiev.
La liturgie, célébrée avec la bénédiction du métropolite de Peryaslav-Khmelnitsky Alexandre, était présidée par l’archevêque Valéry Kravets, assisté de l’archiprêtre Georges Kovalenko, président du Département culturel de l’Église orthodoxe d’Ukraine, du père Alexis Struve, clerc de l’Exarchat des paroisses de tradition russe en Europe occidentale (Patriarcat de Constantinople), des pères André Doudtchenko et Serge Berejnoï.
Avant la liturgie, le père Valéry a lu l’acathiste à St Spiridon de Trimythonte [que l’on célèbre le 25 décembre, selon l’ancien calendrier]. Le chœur, sous la direction d’Alexandre Tarasenko, a chanté pendant la liturgie les hymnes de la Nativité du Christ et de saint Spiridon, ainsi que des « kolyadki » [chansons de Noël populaires]. Les deux Évangiles étaient lus : celui de la Nativité et celui de saint Spiridon.
À l’issue de l’office le père Valéry a souhaité que la lumière du Sauveur qui est né apporte la paix à l’Ukraine et au monde entier, à chaque famille et à tous les hommes. Le père Alexis Struve, qui vit et célèbre en France, travaille en tant que consultant auprès de l’ambassade de France en Ukraine, a exprimé ses remerciements pour la joie de la communion eucharistique en cette sainte nuit. « En cette nuit est née une tradition [i.e. de fêter Noël selon le nouveau calendrier, ndt] et s’est a pris forme une idée qui peut aider à tous les chrétiens d’Ukraine à fêter Noël avec les chrétiens du monde », a déclaré le père Georges Kovalenko sur Facebook.
Métropolite de Kiev Onuphre, primat de l’Église orthodoxe d’Ukraine
Pour sa part, le métropolite de Kiev Onuphre, primat de l’Église orthodoxe d’Ukraine, lors de l’assemblée du clergé du diocèse de Kiev, le 28 décembre, a adressé des remontrances au métropolite Alexandre concernant un certain nombre de ses agissements.
De son côté, le métropolite de Borispol et Brovary Antoine, chancelier de l’Église orthodoxe d’Ukraine, questionné par un site orthodoxe, le 28 décembre, au sujet de la célébration de Noël selon le nouveau calendrier en tant que mode de rapprochement avec le reste du mode chrétien, a donné la réponse suivante : « C’est déjà devenu une triste tradition, à la veille des fêtes de Noël, que certains commencent ici à agiter le peuple avec de telles idées. Cela est d’autant plus triste et étrange, lorsque ces idées, qui sèment la discorde dans la communauté de l’Église, sont promues par des gens de rang sacerdotal. Ceux qui, en vertu de leur vocation pastorale et de leur responsabilité particulière devant l’Église, doivent préserver saintement la tradition et les règles de celle-ci, son ordo liturgique, veiller à la continuité des traditions et préserver de toutes façons l’unité, la paix et le calme dans la vie interne de l’Église, apportent maintenant la discorde et la mésentente. Au lieu de se soumettre à la raison conciliaire de l’Église, ils se permettent de leur propre chef de changer la structure de vie établie de l’Église, d’abroger les anciens usages et d’en introduire de nouveaux.
Un homme qui a reçu le rang sacerdotal, qui a fait le serment d’être en tout obéissant à la hiérarchie, s’accapare soudainement, unilatéralement, le pouvoir qui ne lui appartient pas. Il me semble qu’il y a là non seulement un problème canonique et spirituel, mais aussi psychologique (…) Chaque Église locale a défini pour elle-même son calendrier et les particularités de certaines traditions. Pour notre Église, le système chronologique est fixé selon le calendrier julien. On peut voir aussi en cela un effet particulier de la Providence divine. Le métropolite Antoine (Vadkovsky, +1912) disait : « Le calendrier julien et son application dans la pratique ecclésiale constitue dans tous les cas un ancrage fiable qui retient les orthodoxes contre leur absorption finale par le monde hétérodoxe, il est comme un étendard sous lequel les enfants de l’orthodoxie se rassemblent » (…) Pour ce qui concerne le fait d’atteindre l’unité chrétienne, il s’agit d’ici d’une inversion sournoise des concepts. On nous propose de sacrifier des principes de vie interne de l’Église pour quelques principes humanistes flous.
Certaines personnes aiment « surfer » sur ce thème, sans être capables de trouver une langue commune avec leurs propres frères dans la foi, et malgré cela tentent de résoudre des problèmes de portée universelle… Apprenons d’abord l’obéissance à la mère Église, l’humilité et l’amour fraternel, apprenons à placer comme pierre d’angle de notre propre vie et de notre ministère non notre égoïsme et notre jactance, mais le principe de la catholicité et de l’obéissance, puis ensuite, sous une forme recevable, nous soulèverons les question qui ont une importance pour toute l’Église. Or, la compétence pour ces questions ne peut en aucun cas se limiter au « cercle d’initiative paroissiale ».
Source de la traduction de l'article:orthodoxie.com
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