Préparation pour le banquet céleste
Le jeûne n'est pas une option. Comme ne le
sont pas le repentir, la prière, l'aumône, la préparation, l'ascétisme, le
ministère auprès des moindres parmi nous, la sage gestion de notre temps et de
nos talents et de nos trésors, la
lutte pour surmonter nos passions, et ainsi de suite. Ils sont tous liés,
interconnectés, essentiels. Ainsi nous devons jeûner, dans la mesure où nous le
pouvons, sans nous comparer aux autres. Encore moins devrions-nous nous engager
dans des débats publics sans fin et spirituellement dangereux sur ce que nous
avons abandonné ce Carême ou comment nous sommes devenus fatigués par le jeûne
de ces choses (y compris, mais à peine limités à la nourriture) auxquelles nous
avons permis à nous contrôler, bien que nous ayons la possibilité, avec l'aide
de Dieu, de les maîtriser.
Nous devons jeûner, dans l'Esprit Saint plutôt que
dans l'esprit des Pharisiens, et en secret, sans fanfare ni discussion. Et nous
devons jeûner, non pas en nous délectant dans notre capacité à transformer un
gâteau au chocolat en joie de Carême, mais en permettant à notre Seigneur de
nous transformer comme nous nous réjouissons en goûtant et voyant à quel point
Lui, le «pain qui est descendu du ciel», est vraiment Bon. Un tel jeûne non
seulement nous prépare à la célébration de l'Incarnation ou de la résurrection,
mais il nous prépare pour le banquet céleste et éternel, auquel il nous invite,
dans Son Royaume.
(L'auteur, un prêtre de trente-quatre ans, est
recteur d'une paroisse du diocèse du Midwest de l'Eglise orthodoxe en Amérique
[OCA]).
Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après
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