« Il
n’y a pas de plus grand bonheur que de donner sa vie pour Christ. » Prêtre Pierre, nouveau –martyr.
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[Vingt] années se sont écoulées depuis la mort
volontaire le 17 novembre 1993 du prêtre Pierre, ce jour-là, il y avait de gros
nuages sombres et de la pluie. Bien que ce fût un lundi, jour de travail, il y
avait pour honorer la mémoire du martyr 4.000 chrétiens venus d’Ukraine, de
Russie, de Biélorussie et de Pologne, et 30 prêtres, sans compter les moines,
les moniales et le chœur.
A la fin de la
pannikhide, quand ont commencé les homélies sur la tombe, les nuages se sont
éloignés, et le soleil au-dessus de la tombe s’est mis à jouer. Beaucoup ont
dit : « Quel soleil ! Je n’en ai jamais vu de semblable dans ma
vie » et beaucoup pleuraient.
Père Pierre
était comme un être purifié dès le sein de sa mère. Il aimait dire « Il
n’y a pas de plus grand bonheur que de donner sa vie pour Christ. ».
Voilà l’amour qui brûlait pour le Seigneur dans son âme, et ces paroles
témoignent de la grâce qu’il avait acquise en Dieu, Le prêtre Pierre est allé
sur son Golgotha, et a pris sur lui la croix du martyre pour le Christ le 17 novembre
1993.
Comme il l’avait
prédit, on n’a retrouvé son corps que le quatrième jour après sa mort. Il est
terrible de voir avec quelle haine et méchanceté on s’est acharné sur lui. (Peu
de temps après son ensevelissement, Père Pierre est apparu –en rêve- à un de
ses enfants spirituels, et lui a raconté qu’on lui avait brûlé les yeux avec un
appareil à brûler les soies des porcs, sans tenir compte de ses horribles
souffrances. Père Pierre mourut en priant et toujours en faisant le signe de la
croix : trois des doigts de sa main droite sont restés dans cette
position. Après plusieurs essais , on a essayé de les réunir, les doigts se
sont remis dans la même position pour glorifier le Père, le Fils et le Saint
Esprit.
Toute la vie et
la mort de Père Pierre furent une prière continuelle de louanges et de
remerciements à la Sainte Trinité.
Quand, le 21
novembre 1993 on a déposé son cercueil, il y eut un bruit et une colonne de feu
apparut dans l’église, et le soleil semblait jouer comme à Pâques. Et beaucoup de
personnes en voyant cela, sanglotant et pleurant leurs péchés, devinrent croyantes, et elles louèrent Dieu.
Toute la journée
et toute la nuit, il y eut des prières près du corps du martyr. Beaucoup vinrent
pour avoir la chance de voir encore « Batiouchka ».
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Traduit du russe par Jeanne O.
d’après
Le texte publié avec la bénédiction de
(+) l’Archimandrite Zossime
et des parents du saint nouveau martyr
Pierre
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