"Dans la confusion de notre époque quand une centaine de voix contradictoires prétend parler au nom de l'Orthodoxie, il est essentiel de savoir à qui l'on peut faire confiance. Il ne suffit pas de prétendre parler au nom de l'Orthodoxie patristique, il faut être dans la pure tradition des saints Pères ... "
Père Seraphim (Rose) de bienheureuse mémoire

mercredi 7 novembre 2012

Père Victor POTAPOV: Images sacrées de l'Unité (3)



Bientôt l'ERHF commença à ouvrir ses paroisses en Russie, au mépris de l'opinion, et même les protestations des observateurs avisés de la vie de l'Eglise en Russie, à la fois dans la patrie et dans la Diaspora. Le Métropolite Vitaly ignora des invitations ouvertes du Patriarche Alexis II de se joindre aux discussions mutuelles pour affronter et surmonter les différences qui, pendant trop longtemps empêchèrent les deux branches de l'Eglise russe d'atteindre une unité eucharistique bénie. Le Métropolite Vitaly alla jusqu'à nier la présence de la Grâce de Dieu dans le Patriarcat de Moscou. Dans son épître pascale de 1998, ainsi que dans son encyclique de la même année "L'Eglise orthodoxe russe (Sa signification contemporaine)" Le Métropolite Vitaly déclara: «L'administration du Patriarcat de Moscou est tout simplement une institution de l'Etat, sans la grâce, et ses membres de simples fonctionnaires en soutanes ».
En 1997, en l'espace de sept mois, le Seigneur, dans sa miséricorde indicible, envoyé aux fidèles de l’ERHF un certain nombre de signes étonnants pour que nous passions de la confrontation à l'union.
Le premier fut la perte du monastère de la Sainte Trinite, à Hébron, événement de nature incontestablement mystique. Après avoir fait un siège pour empêcher le Patriarche de Moscou, (qui à cette époque était en pèlerinage en Terre Sainte) de venir là-bas, un de nos évêques interdit l'exécution de l’office de la Sainte Liturgie du Jour de l'Esprit Saint - jour de la fête du monastère. Dans toutes les décennies précédentes où ce site sacré avait été en charge de l’ERHF, une telle omission terrible n'avait jamais eu lieu. En fait, l’ERHF perdit un site sacré dont elle  avait eu la garde pendant huit décennies.
Le deuxième signe est la mort en martyr de l'élu de la Mère de Dieu, Joseph Muñoz-Cortes, et la disparition de l'icône myrrhoblyte de Montréal-Iviron, exactement 15 ans après qu'elle ait été révélée.
Dans un premier temps le Métropolite Vitaly refusa de donner sa bénédiction pour servir des pannikhides pour Frère Joseph. Le Métropolite Vitaly m’a même appelé chez moi et m’a dit: "Ne vous pressez pas pour glorifier Joseph." Il alla même jusqu'à dire: "La mort de Joseph était une punition de la Mère de Dieu pour son manque d'obéissance envers moi." Deux mois plus tard, en janvier 1998, la cathédrale du Métropolite Vitaly, à Montréal, brûla jusqu’à terre. Tout dans l'église fut détruit, à l'exception d'une icône de saint Nicolas, qui était accrochée à l'entrée de la cathédrale. C’était un troisième signe.
Le quatrième est venu le 24 novembre 1998, le jour de la fête de l’Icône de la Mère de Dieu myrrhoblyte de Montréal. Ce jour-là sur un trottoir à l'extérieur du bâtiment de Synode de l’ERHF à New York, le Métropolite Vitaly fit une mauvaise chute sur le dos. Après cette chute, il ne fut jamais plus en mesure de reprendre le contrôle de ses facultés et ne fut plus jamais en mesure de servir seul la Liturgie.


Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après
Archiprêtre Victor Potapov
Washington, DC
8 octobre 2012

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