"Dans la confusion de notre époque quand une centaine de voix contradictoires prétend parler au nom de l'Orthodoxie, il est essentiel de savoir à qui l'on peut faire confiance. Il ne suffit pas de prétendre parler au nom de l'Orthodoxie patristique, il faut être dans la pure tradition des saints Pères ... "
Père Seraphim (Rose) de bienheureuse mémoire

lundi 7 septembre 2009



Dans le Kalyve de Saint Chrysostome de la skite de Koutloumousiou appartenant au monastère de Saint-Pantéléimon sur le mont Athos, vivait il y a quelques années le moine Daniel, qui pendant 20 ans fut malade. Il avait des maux de tête, des douleurs lombaires, des problèmes rénaux et cardiaques, des problèmes de jambes et parfois une douleur dans tout le corps.

Plusieurs fois, il s'est rendu auprès de médecins et avait eu de nombreux examens aux rayons X et de nombreuses radiographies, mais le résultat était toujours le même. Les médecins ne pouvaient trouver aucune explication physique à sa maladie. Pourtant, le moine Daniel continuait à souffrir de ses maladies, et on ne trouvait pas un médecin ou un scientifique capable de l'aider.

Un 27 Juillet, lors de la vigile de la Saint Pantéléimon, frère Daniel pria avec des larmes dans les yeux et implora Saint Panteleimon en disant: «Saint de Dieu et protecteur de notre Skite, toi qui es médecin et qui, pour l'amour du Christ fut martyrisé et répandit ton sang, montre ton amour, et implore le Christ notre Maître de m'accorder la santé, de sorte que je puisse avec cette santé glorifier Son nom et psalmodier pendant les vigiles.

Ayant dit cela, le moine Daniel est devenu un peu las et il a dormi un peu. Il a alors vu dans une vision Saint Panteléimon à genoux devant le trône de Dieu, plaidant pour la santé de Daniel. Le moine Daniel a entendu le Maître Christ dire à Saint Pantéléimon: "Mon grand frère martyr Pantéléimon, penses-tu que tu as plus de compassion que moi? Penses-tu aimer l'humanité plus que moi? Je comprends que c'est par amour pour moi, que tu as versé ton sang, mais je n'ai-je pas versé aussi le mien et ne versè-je pas quotidiennement mon sang pour le salut des âmes des hommes? Sache que c'est par ma volonté qu'il arrive souvent que le corps souffre pour que l'âme soit sauvée. C'est de cette façon que je souhaite que beaucoup de gens soit sauvés. "

Quand le frère Daniel entendit cela, il se réveilla et glorifia le nom de Dieu, il remercia saint Pantéléimon pour ses efforts et sa médiation, et aussitôt, comme le moine lui-même l'a relaté, il fut délivré d'un grand poids et il dit que nous devons supporter avec patience, joie et action de grâce la croix et la situation de nos maladies.

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après

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