"Dans la confusion de notre époque quand une centaine de voix contradictoires prétend parler au nom de l'Orthodoxie, il est essentiel de savoir à qui l'on peut faire confiance. Il ne suffit pas de prétendre parler au nom de l'Orthodoxie patristique, il faut être dans la pure tradition des saints Pères ... "
Père Seraphim (Rose) de bienheureuse mémoire

dimanche 15 juin 2008

Moine Vsevolod:L'île de l'Amour Divin/ Patéricon de Jordanville (V)




Sur cette photo de gauche à droite:
Archevêque Séraphim, Métropolite Philarète, Archevêque Averky, 
Evêque Leonty, Archimandrite Nektary

5. Pensées en chemin...
Bien que le calme règne ici, on pourrait appeler ce lieu un village, même s'il ne faut pas marcher longtemps pour aller du monastère au cimetière et en revenir; néanmoins une voiture vous dépasse quelquefois à toute allure quand vous marchez sur la route. Il n'y a pas de trottoirs ici, donc on ne peut que marcher sur la route. Bien sûr, quand on chemine avec la prière et la bénédiction de Dieu, on n'a rien à craindre, car le Seigneur vous protège. Pourtant, même à Jordanville il se passe des choses qui sont liées à la route et les accidents de circulation peuvent être instructifs pour les chrétiens.
Un jour un frère devait travailler dans l'étable. Incidemment, nous passons devant le pâturage à présent. Il s'étend depuis le rucher de l'autre côté de la route et derrière le pâturage, on peut voir l'étable. Et ainsi le frère dont nous parlions décida un jour qu'il devait absolument aller rendre visite à un frère malade à l'hôpital. Il semblait que c'était quelque chose de bien et d'aimable à faire, alors il alla voir le père spirituel du monastère, l'archimandrite Cyprien, pour lui demander la bénédiction pour y aller. Mais ce dernier ne voulut pas lui donner sa bénédiction, au lieu de cela, il lui dit: " Il vaut mieux travailler dans l'étable!" Le frère cependant, pensa "Il y aura assez de temps pour travailler dans l'étable, mais à présent j'ai besoin d'aller voir un ami malade." Il partit sans bénédiction et eut immédiatement un accident de voiture. Il démolit la voiture. Grâce à Dieu, il était vivant. Il comprit que la bénédiction d'un père spirituel n'est pas une formalité obligatoire pour tous dans un monastère, mais qu'elle possède un réel pouvoir.
Autre incident. Une de nos paroissiennes de l'église du monastère, avait une grande vénération pour Vladika Averky, ancien higoumène de notre monastère. Et ainsi, en 1967 après la mort de Vladika Averky, elle était dans une voiture avec sa fille qui était au volant. Soudain, elle sentirent toutes deux l'odeur de caoutchouc brûlé. La fille arrêta la voiture et sortit. La mère vit Vladika Averky debout près de la voiture. Il souriait. Il semblait transparent et une beauté extraordinaire émanait de lui. A ce moment la fille sortit de la voiture et dit: "Vite, vite, sors!" Elle remarqua qu'il y avait quelque chose de changé dans l'expression de sa mère et elle lui demanda ce qui n'allait pas. Sa mère pointa du doigt vers Vladika, mais à cet instant il devint invisible. Quand la mère sortit de la voiture, elle comprit qu'elles avaient frôlé la mort et que le Seigneur les avait sauvées par la prière de Vladika Averky. Une des roues de la voiture était sortie de son axe et était à côté de la voiture! Plus tard arriva un mécanicien qu'elles connaissaient et qui avait aussi connu Vladika Averky. En examinant la voiture, il dit à plusieurs reprises qu'un miracle avait véritablement eu lieu, parce que si la roue s'était détachée pendant qu'elles roulaient, elles seraient toutes deux mortes et pourtant, elles étaient là, bien vivantes. Ni la mère ni la fille ne doutèrent avoir été sauvées par l'intercession de Vladika Averky.

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après le texte du site Rousky Inok 
( Le Moine Russe) de Jordanville
Русскiй Инокъ (На главную)

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