La mort disparaît pour un chrétien, et seul reste le Christ. Il détient les clés du monde invisible. Il se tient sur le lit de mort de chacun de ses enfants, pour libérer leur esprit du corps corruptible et les accepter dans une « maison éternelle, non faite de mains d'hommes » (2 Cor. 5 : 1). Que cette pensée nous console lorsque nous perdons ceux qui nous sont chers.
Oui, c'est le Christ Lui-même qui est invisiblement présent pendant les moments de notre chagrin spirituel, lorsque nous disons au revoir à la personne que nous aimons. Il est présent au dernier souffle de la personne et Il nous dit : « C'est moi » (Marc. 6:50).
Lorsque nous ne pouvons plus retenir nos larmes désespérées, Sa voix couvre notre cri douloureux : « C'est moi ». Il nous suit à côté du cercueil de notre défunt. Il se tient à la tombe ouverte qui porte nos espoirs les plus précieux, et il dit : « C'est moi ». Oui, c'est Lui. Lui-même reçoit l'âme défunte dans les demeures de la gloire éternelle, où il n'y aura ni mort, ni peine, ni souffrance.
Oublions notre chagrin, notre chagrin inconsolable, et ne pensons qu'à ce bonheur, à ce plaisir surnaturel qui les attend là, au port éternel, au refuge tranquille, loin des tempêtes de la vie.
Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après
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