Cette histoire s'est produite le 14 octobre 1998, pour la fête de Svetitskhoveli à Mtskheta, l'ancienne capitale de la Géorgie. Il est dit par son protagoniste, George :
En ces temps difficiles, je vivais avec ma famille à Tbilissi. J'étais toxicomane.
Ce jour-là, mon ami qui allait célébrer Svetitskhovloba avec sa famille m'a invité à y aller. J'avais pris de l'héroïne et j'étais assez exalté. J'étais alors indifférent aux fêtes de l'Église, alors j'ai accepté d'aller à la célébration de Mtskhetoba. 1]
Nous sommes allés à un concert, puis dans un restaurant. Et quand nous nous préparions à rentrer, la femme de mon amie Tamara, a dit que Mtskheta avait la tombe du célèbre thaumaturge Archimandrite Gabriel et qu'elle voulait aller prier sur sa tombe. Nous devions être d'accord, mais nous ne sommes pas allés au monastère de Samtavro lui-même, où sa tombe se trouvait dans la cour à cette époque. Je me souviens avoir crié ironiquement après elle :
« Allume un cierge pour moi et demande-lui de me sauver ! »
Ce soir-là, alors que je prenais le thé à la maison, un ami est venu me montrer qu'il avait une "excellente" héroïne. J'étais déjà en état d'ébriété, mais refuser était "indigne de moi...
Je ne me souviens pas de ce qui s'est passé ensuite.
J'ai été traîné hors de la cuisine. Mes parents étaient à la maison et appelaient l'ambulance. Les médecins essayèrent en vain de m'aider. La première équipe fut suivie par la deuxième, puis la troisième, la quatrième... Il y avait tout un convoi d'ambulances devant mon immeuble. Mon frère est venu en courant. Tout le monde criait. Chaque équipe m'a injecté 5 milligrammes de Narcan[2] (20 milligrammes au total !). Quiconque connaît la médecine sait qu'une telle dose pourrait ressusciter les morts, mais cela ne m'a fait aucun bien. Puis ils ont injecté de l'adrénaline dans mon cœur et ont utilisé un défibrillateur, mais tout a été vain...
Quarante-cinq minutes se sont écoulées après ma mort.
Quatre équipes de médecins ont essayé en vain de m'aider...
Puis cela s'est produit environ une heure plus tard :
J'étais devenu noir et j'étais allongé sous un drap blanc sur le sol, les mains liées à la gaze. Alors ma mère s'est évanouie et mon père est devenu aveugle. La porte était ouverte. Les voisins étaient rassemblés devant. Les femmes pleuraient. Les médecins avaient signé mon certificat de décès. Certains d'entre eux ont discrètement dit : "Ce n'est pas le premier jeune homme à mourir de cette maudite drogue. Combien de temps cela va-t-il durer... ? »
Juste à ce moment-là, Manana, une voisine religieuse du troisième étage qui était paroissienne du monastère de Samtavro, est entrée tranquillement par la porte ouverte de la pièce où je me trouvais. Elle a retiré le drap de mon visage et a oint mon front en forme de croix avec de l'huile de la tombe de Père Gabriel. Elle espérait que cela m'aiderait au moins d'une manière ou d'une autre devant le Tout-Puissant dans l'autre monde...
Et moi... j'ai immédiatement sauté avec mes mains bandées !
Le jeune médecin qui avait signé mon certificat de décès s'est évanoui.
Une agitation incroyable s'est produite. Ils m'ont immédiatement emmené à l'hôpital et m'ont examiné pendant trois jours.
... J'ai toujours le certificat de décès.
Cela fait vingt ans que le grand staretz Gabriel est né au Ciel[3], mais les miracles - d'abord sur sa tombe, puis maintenant sur ses reliques - ne se sont jamais arrêtés.
et
NOTES
[1] Le 14 octobre, l'Église géorgienne célèbre l'ancienne cathédrale de Svetitskhoveli, qui abrite le manteau miraculleux du Christ. La ville de Mtskheta, où se trouve la cathédrale, est célébrée le même jour.
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