Et le
cierge symbolise aussi la Lumière du Christ, la flamme de la foi. Dans son
illumination se trouve un symbolisme profond
Siméon de Thessalonique nous dit que le cierge qui éclaire, a six symboles:
1. Il symbolise la pureté de notre âme, parce qu'il est fait à partir de cire d'abeille pure.
2. Il symbolise aussi la plasticité de notre âme,
puisqu'il devient plus facile d'y graver quoi que ce soit sur elle.
3. Il symbolise la Grâce divine parce que la cire provient des fleurs odorantes.
4. En outre, il symbolise la divinité, que nous devons
atteindre parce que la cire est mélangée avec le feu et elle le nourrit.
5. Et la lumière du Christ se montre également, quand elle brûle et illumine l'obscurité.
6. Enfin, il symbolise l'amour et de la paix qui doivent
caractériser tout chrétien, parce que le cierge brûle jusques à la fin quand il
illumine, mais il réconforte aussi l'homme avec sa lumière dans les ténèbres.
En allumant un cierge nous devons nous rappeler que nous
devons vivre dans la Lumière que nous avons reçue à notre baptême. Voilà
pourquoi nous appelons aussi le baptême illumination. Pour cette raison,
pendant le baptême, nous tenons cierges. Cette lumière est le feu de la Pentecôte,
la lumière de l'Esprit Saint. Et cette Lumière est renouvelée en nous dans nos âmes
à chaque fois que nous participons à la Divine Liturgie et chaque fois que nous
recevons la Sainte Communion et que nous prions. Voilà pourquoi à la fin de
chaque Divine Liturgie nous chantons: «Nous avons vu la vraie lumière, nous
avons reçu l'Esprit céleste, nous avons trouvé la foi véritable. Adorons
l'Indivisible Trinité.
La Lumière de l'Eglise, nous devons cependant le dire,
conserve mieux son symbolisme et aide l'âme à venir à la contrition quand elle
est naturelle, comme dans la plupart de nos monastères, à savoir, comprenant
des cierges et des lampades qui brûlent plutôt que des lumières artificielles dérivées
de l'électricité.
Les cierges, comme l'huile, sont une offrande à Dieu de
ces biens matériels qu'Il nous donne (Ce qui est à toi, de ce qui est à toi,
dit la Liturgie) et ils symbolisent d'une part les cierges, l'âme souple et
douce et la force unificatrice de l'Esprit Saint, car les cierges sont faits,
ou du moins ils devraient être faits, à partir de cire pure que l'abeille fait,
quand, dans le but de préparer la cire, elle recueille le pollen de fleurs
diverses. Pour cette raison, le cierge nous rappelle aussi la diligence de
l'abeille et le fait qu'elle recueille tout ce qui est bon et rejette tout ce
qui est sale. La cire, il rappelle aussi la manière dont le feu c'est-à-dire la
Divinité, est jointe à l'âme souple et l'adoucit, mais il l'éclaire également
et avec elle tous ceux qui sont en communion avec elle. Le cierge, tandis qu'il
brûle, éclaire ce qui l'entoure.
Ainsi également le chrétien conscient, quand il se sacrifie pour l'amour de Dieu, éclaire ses semblables et leur montre la voie du salut. Quand le croyant entre dans l'église, il devrait allumer un cierge sur l'un des candélabres pour les vivants et un cierge pour les parents et les connaissances décédés. Mais si certains parmi les vivants ont des problèmes particuliers, alors il est bon d'allumer des cierges pour chacun d'eux. Allumer le cierge doit toujours être accompagné par des paroles de prière. Pour les vivants, nous demanderons la miséricorde et la protection de Dieu, tandis que pour les défunts la miséricorde divine et leur salut éternel.
La cire, pur produit des abeilles vierges, symbolise la
nature humaine du Christ, qui est venu de la vierge Marie immaculée. Le support
de trois cierges de l'évêque symbolise la Sainte Trinité, tandis que le support
de deux cierges les deux natures du Christ. Les cierges ou les grands cierges
qui sont allumés au baptême symbolisent la lumière spirituelle que le néophyte
reçoit. Les cierges de l'enterrement, de la tombe et des monuments symbolisent
la lumière du Christ, dans laquelle nous espérons que les défunts vont entrer.
Le Chandelier symbolise l'Eglise triomphante dans les cieux. Les cierges ou les
lampades symbolisent les saints. Aux grands jours de fête dans les monastères,
on se met en cercle autour du lustre, pour révéler que les saints dans les
lieux célestes, célèbrent et dansent simultanément avec l'Eglise terrestre du
Christ.
Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après
THE MESSENGER
PARACLETOS GREEK ORTHODOX MONASTERY
October 2013
d'après
THE MESSENGER
PARACLETOS GREEK ORTHODOX MONASTERY
October 2013
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