Le 11 août 1927, dans un journal de Belgrade (Serbie), parut une notice sous le titre: "Le visage de l'empereur Nicolas II dans le Monastère de saint Naoum sur le lac d'Ochrid". Elle
disait ceci: " Le peintre russe S.F. Kolesnikov avait été invité à
peindre la nouvelle église dans l'ancienne église du vénérable monastère
de saint Naoum, il lui fut donné pleine
liberté pour la décoration du dôme intérieur et des murs. Tandis qu'il
achevait sa tâche, l'artiste pensa peindre quinze visages de saints
placés dans des médaillons.
Il
peignit immédiatement quatorze visages, mais l'espace pour le quinzième
resta vide, car, un sentiment inexplicable força Kolesnikov à attendre
un peu. Un jour, au crépuscule, il entra dans l'église. Il faisait
sombre, et seul le dôme était éclairé par les rayons du soleil couchant.
Comme Kolesnikov le rapporta lui-même, à cet instant il y eut un jeu de
lumière et d'ombres dans l'église, et tout autour sembla détaché de la
terre et singulier. A ce moment, l'artiste vit que le médaillon vide
qu'il avait laissé inachevé, s'animait et de lui comme venant d'un
cadre, il vit le visage affligé de l'Empereur Nicolas II. Frappé par
l'apparition miraculeuse du Tzar Russe Martyr, l'artiste resta immobile
quelques instants, comme s'il était enraciné sur place, saisi par une
sorte de paralysie.
Puis,
comme il le décrit lui-même, sous l'influence d'une impulsion
irrésistible de prière, il appuya une échelle contre le médaillon, et
sans marquer au fusain les contours du visage miraculeux, il commença à
le peindre avec ses pinceaux.
Il ne put dormir de la nuit et, à la
première lueur du jour, il alla dans l'église, et dans les premiers
rayons du soleil matinal, il était assis en haut de l'échelle,
travaillant avec une ardeur qu'il n'avait jamais connue auparavant.
Comme
il l'a écrit lui-même: " J'ai peint sans photographie. Dans le passé,
j'ai plusieurs fois vu de près le défunt empereur, lui donnant des
explications lors d'expositions de peinture. Son image s'était imprimée
dans ma mémoire..."
Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après
Icône miraculeuse ( myrrhoblyte) du Tzar Martyr Nicolas II
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