LE POINT DE NON-RETOUR
J'en vins à la
réalisation que vraiment l'Orthodoxie ne me proposait pas un nouvel ensemble de
croyances avec les anciennes manières de faire les choses. L'offrande était une avec le Corps du Christ et le Saint-Esprit.
Il y avait encore quelques
questions théologiques et quelques blocages, mais ceux-ci semblaient moins importants.
Je conclus que si c'était là que je rencontrais Dieu Lui-même, alors c'était là que je devais être. S'il y avait des différences de croyance, alors peut-être était-ce moi qui devais changer, et non l'ancienne Église chrétienne.
Avec tout ce qui était
arrivé, je me sentais comme les douze disciples quand Jésus avait scandalisé la
multitude en déclarant qu'ils devaient manger Son corps et [boire] Son Sang. Il n'a pas
crié, "Hé les gars, revenez. Je voulais simplement être métaphorique etc..." Au contraire, il les laissa s'en aller et demanda aux disciples
s'ils allaient également partir. Pierre parla pour nous tous quand il a dit: "Seigneur, à qui irions-nous? [Tu as les paroles de la vie éternelle]." (Jean 6:68)
Et c'est exactement ce
que je ressentais.
J'étais convaincu que
l'Orthodoxie était le christianisme dans sa forme la plus pure et la plus
puissante. Au début de mon voyage spirituel, j'ai brièvement étudié le bouddhisme et le
taoïsme (ce dernier m'a semblé être attrayant), mais tout ce que j'ai aimé en eux, je l'ai trouvé dans une mesure encore plus complète, dans l'Orthodoxie.
ATTERRISSAGE.
JE RENTRE A LA MAISON
Après des années à me
sentir spirituellement sans feu ni lieu, je savais où je devais demeurer. Conformément
à une tradition du début de l'Église dans laquelle beaucoup de convertis étaient introduits dans la journée avant Pâques, je fus chrismé le Samedi Saint, et je participai à ma première Communion à Pâques.
Ce fut un matin froid et
humide, mais rien ne pouvait éteindre le feu en moi; J'explosais de vie, de joie et d'amour.
Je ne faisais plus partie de la tribu innommable, sans lieu, et sans visage! Je voulais embrasser le monde entier et lui crier ce que je ressentais à propos de l'amour du Christ que j'avais trouvé dans l'Orthodoxie.
Au cours de ces premiers mois, Je paraissais sans doute fanatique, et je ne serais pas surpris si j'ai agacé certains membres de ma famille et de vieux amis.
Je ne faisais plus partie de la tribu innommable, sans lieu, et sans visage! Je voulais embrasser le monde entier et lui crier ce que je ressentais à propos de l'amour du Christ que j'avais trouvé dans l'Orthodoxie.
Au cours de ces premiers mois, Je paraissais sans doute fanatique, et je ne serais pas surpris si j'ai agacé certains membres de ma famille et de vieux amis.
Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après
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