Le staretz
Arsène de Paros confessait les moniales du couvent de la Transfiguration (au "
Christ de la forêt ") à environ neuf kilomètres au sud de Parikia, le port principal.
Cependant, ce n'était pas un travail facile, car un esprit de
discorde et de la dureté de cœur avaient perturbé le monastère depuis des
années. Bien qu'elles aimaient sincèrement leur père spirituel, le vrai
repentir venait lentement, et il n'y avait plus d'une occasion où Père Arsène
était tenté à désespérer des moniales.
Après des
années à conseiller aux sœurs d'arrêter leur combat et la discorde, il quitta le
monastère un jour de désespoir, parce qu'elles ne voulaient pas faire la paix.
Il décida de les laisser à elles-mêmes, il ne serait plus leur père spirituel.
Sur le chemin du retour au monastère de Saint-Georges, il rencontra le saint
lui-même, qui lui apparut comme un jeune homme beau et radieux, qui exigea de
savoir pourquoi il avait abandonné les moniales.
Ne sachant pas
que c'était saint Georges, Père Arsène répondit qu'il ne pouvait pas supporter
leur mauvaise conduite, après quoi le saint répondit: " Et pourquoi n’as-tu
pas réfléchi au fait que notre Seigneur supporte la mauvaise conduite de millions
d'hommes, même de ceux qui ne croient pas en Lui, mais L'insultent, Le
blasphément, et Le méprisent. Il a même supporté ceux qui L'ont crucifié, et
tandis qu’Il était sur la croix, Il
a prié pour eux en disant: "Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu'ils font ".
Pourquoi
est-ce que tu ne peux pas supporter les mauvaises actions de quarante moniales,
qui sont des femmes, de faibles natures, et qui T’ont vraiment affligé par
leurs péchés, mais qui se sont maintenant repenties? "
Saint-Georges,
lui montra alors à la fois la lumière du Ciel, et la puanteur et les ténèbres
de l'enfer. Et il lui dit que s'il ne revenait pas en tant que père spirituel
des moniales, il ne verrait jamais le Ciel.
Le visage du jeune homme brilla
comme un éclair et il disparut. Au même moment, Père Arsène comprit avec qui il avait parlé. Revenant au
monastère, il trouva toute les moniales à genoux dans l'église, priant et criant
à Dieu que le staretz Arsène revienne et les pardonne.
Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après
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