Le Saint nouvellement canonisé de Dieu, Jean de Cronstadt [1829-1908], dont nous célébrons la fête le 19 octobre/1er novembre, est sûrement l'un des plus grands saints orthodoxes.
Même durant sa vie sur terre, il a accompli, par la puissance de Dieu, d'innombrables miracles. Pour les croyants chrétiens, c'était un fervent intercesseur, et il a guéri des milliers de malheureux, dont les lettres et les télégrammes lui parvenaient chaque jour.
C'était aussi un prophète, et il avait prédit le châtiment divin à venir du peuple russe pour ses péchés. Il a prophétisé la dispersion des peuples orthodoxes russes sur tous les coins du globe, où, par leur présence, ils feraient connaître l'Orthodoxie au monde incrédule, ainsi que leur retour dans la patrie avant la fin du monde.
Et comme le prophète Elisée dans l'Ancien Testament [II Rois 4:32-37] il a accompli, même le plus impossible des miracles - il a ressuscité les morts, témoignant ainsi de la puissance intacte de Dieu, qui agit même de nos jours par les hommes de foi et de vie sainte.
Le miracle suivant est relaté par Eugene Vadimov dans le livre d'I. K. Soursky, Père Jean de Cronstadt:
La femme d'O., alors qu'elle s'apprêtait à mettre au monde son quatrième ou cinquième enfant, était gravement malade. Ses médecins déterminèrent que le fœtus était mort et qu'une césarienne était nécessaire pour l'extraire. Mais d'abord, la famille envoya un télégramme au Père Jean de Cronstadt, qu'ils connaissaient. Père Jean a répondu: "Je pars immédiatement, en priant Dieu Jean-Serguiev."
Le lendemain, vers midi, il entra dans l'appartement O., où à cette époque une foule de parents et amis s'étaient rassemblés. "Où est Liza?" a demandé Père Jean, entrant dans le salon avec son allure rapide coutumière. "Emmenez-moi vers elle, et vous tous restez tranquillement ici."
Père Jean entra dans la chambre voisine et fermé les lourdes portes après lui. Les minutes passaient qui semblèrent des heures. Dans le salon tout était calme comme dans un caveau.
Et tout à coup les portes des chambres s'ouvrirent avec un grand bruit. Dans la porte se tenait un vieil homme aux cheveux gris en soutane de prêtre, qui portait une étole ancienne, il avait une fine barbe grise ébouriffée, avec un visage extraordinaire qui était rouge de l'effort intense qu'il avait exercée à la prière et ce visage était recouvert de grosses gouttes de sueur.
Et soudain, le Père Jean d'une voix de tonnerre, prononça ces mots terribles, des mots qui venaient d'un autre monde. "Il a plu au Seigneur Dieu de faire un miracle! Il a été heureux de ressusciter un enfant mort dans l'utérus! Liza enfantera un fils!…"
"C'est incompréhensible!" dit l'un des médecins qui étaient venus pour l'opération seulement deux heures après le Père Jean soit parti. "Le fœtus est vivant ... Je n'y comprends rien, rien... J'ai affirmé et j'affirme maintenant que le fœtus était mort et que l'empoisonnement du sang avait commencé il y a longtemps."
Les autres médecins ne comprenait pas plus.
La même nuit, Mme O. a accouché avec succès et rapidité d'un petit garçon en parfaite santé.
Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après
un sermon
que prononça
Père Seraphim
alors simple laïc
en octobre
1966
Saint Jean
+
Père Seraphim
(Rose)
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