Mon enfant bénie, Panayiota, je prie que tu ailles bien. J'ai reçu ta lettre, mon petit enfant, et j'ai vu ce que tu as écrit, et mon âme a mal pour toi. Tu n'es pas dans une bonne position. Il y a deux possibilités: soit il te prend comme épouse légitime, soit tu le quittes et tu vis seule dans le repentir. Au point où en sont les choses maintenant, tu ne fais rien, tu ne peux même pas aller en confession. Si tu ne cesses pas de pécher, quoi que tu fasses sera perdu. Dès que tu te sépares et que tu arrêtes de pécher, tout est pardonné une fois que tu vas en confession.
Mon enfant, n'es-tu pas capable de gagner ta vie? Va chez de bons chrétiens, fais le travail que tu peux faire, mais fuis le péché. Le péché est séparation de Dieu. Tu seras punie éternellement. Tandis que dans cette vie, peu importe l'épreuve que l'on peut avoir, elle passe.
Décide-toi: s'il t'épouse, ce n'est plus un péché, cela devient légitime. Alors tu nous écriras et nous déterminerons une épitimie pour le passé. Si tu le quittes, écris nous encore, et nous te dirons quoi faire. mais à présent que tu vis dans le péché, rien ne peut être fait.
Force-toi, mon enfant, car la mort vient soudain, et ce serait dommage que tu perdes ton âme. Nous célèbrerons des Liturgies et des Paraclèses pour que t'aide le Seigneur.
Je prie pour toi-humble staretz Joseph.
Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après
Monastic Wisdom
The letters of Elder Joseph the Hesychast
Saint Anthony The Great Monastery
Florence, Arizona,
USA, 1998
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