31 — Contre une trop grande sollicitude
La trop grande sollicitude envers les choses du monde est propre à l’homme incroyant et pusillanime. Et malheur à nous si, en nous préoccupant de notre propre personne, ne plaçons pas notre espérance en Dieu qui prend soin de nous ! Si nous ne Lui attribuons pas les biens visibles que nous utilisons dans le temps présent, comment pouvons-nous espérer de Lui ces biens qui nous sont promis dans le futur ? Ne soyons pas de tels hommes de peu de foi, mais “recherchons d’abord le Royaume de Dieu et le reste nous sera donné de surcroît”, selon la parole de notre Sauveur (Mt 6, 33).
Il est meilleur pour nous de mépriser ce qui n’est pas nôtre, c’est-à-dire ce qui est temporel et ce qui est éphémère, et de désirer ce qui est nôtre, à savoir l’incorruption et l’immortalité. Car lorsque nous serons incorruptibles et immortels, nous deviendrons dignes de la contemplation visible de Dieu, comme les apôtres lors de la très divine Transfiguration. Nous serons alors joints à Dieu dans une union avec Lui qui dépasse l’intellect, comme les intellects célestes. Car nous serons comme des anges et des fils de Dieu, “étant fils de la résurrection” (Lc 20, 36).
Version française Claude Lopez-Ginisty
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