L'église est vide aujourd'hui - pas une âme.
En silence, je prie...
Un papillon s'envole du silence
Pour écouter ma prière.
Le papillon était loin,
Le papillon s'envola vers le feu.
Maintenant il est posé sur ma main,
Les ailes repliées vers l'autel.
La porte s'ouvre en grinçant,
L'horloge fait tic-tac dans le narthex.
Le papillon a maintenant le temps
De se débarrasser du pollen.
Je ne connais pas le chemin du papillon
Un fil qui va vers le ciel.
Je n'ose pas effrayer le papillon
Je n'ose pas l'effrayer.
C'est peut-être que l'âme sur les ailes,
dans l'éternité de l'éternité,
s'est posée pour se reposer une demi-heure.
car il n'y a pas de temps dans l'Eternité.
Peut-être qu'avant un long voyage
elle s'est « posée en chemin ».
Un papillon, et nous disparaîtrons tous,
dans les interstices blancs de la fenêtre.
Le papillon est une fleur sur la rivière
Il sera bientôt en route vers le feu.
Mais pour l'instant, il est posé sur mon bras,
écoutant ma prière.
Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après
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