"Dans la confusion de notre époque quand une centaine de voix contradictoires prétend parler au nom de l'Orthodoxie, il est essentiel de savoir à qui l'on peut faire confiance. Il ne suffit pas de prétendre parler au nom de l'Orthodoxie patristique, il faut être dans la pure tradition des saints Pères ... "
Père Seraphim (Rose) de bienheureuse mémoire

lundi 27 septembre 2021

Nous avons besoin de bons confesseurs


Aujourd'hui, les gens sont fatigués, agités et assombris par le péché et l'égoïsme. C'est pourquoi nous avons besoin de bons confesseurs expérimentés pour aborder les gens de manière simple, avec un amour authentique et les conseiller avec discernement pour trouver leur paix. Sans bons confesseurs, les églises se vident et les cliniques psychiatriques, les prisons et les hôpitaux se remplissent.

Les gens doivent prendre conscience qu'ils se tourmentent parce qu'ils sont loin de Dieu et qu'ils doivent se repentir et confesser humblement leurs péchés.

Le travail du confesseur est celui d'une guérison intérieure. Il n'y a pas de médecin plus important qu'un confesseur expérimenté, qui inspire la confiance par sa piété, qui éloigne des créatures sensibles de Dieu les pensées apportées par le Diable et qui guérit les âmes et les corps sans médicament, seulement avec la Grâce de Dieu.

Quand le confesseur a une illumination divine, quand il a l'esprit de Dieu, il comprend et distingue les états et peut donner la bonne direction aux âmes. Il est bon qu'il n'ait pas beaucoup de préoccupations, afin qu'il puisse donner à chaque âme le temps nécessaire et faire son travail de la meilleure façon. Sinon, il lui arrivera ce qui arrive à un bon chirurgien qui, lorsqu'il fait trop d'opérations chaque jour, s'épuise et il est naturel qu'il ne puisse pas donner autant que nécessaire.

C'est pourquoi il ne doit pas se mêler de toutes les questions familiales, mais se limiter à ce qui a un rapport direct avec l'âme, afin d'avoir le temps nécessaire pour l'aider efficacement. Mais celui qui se confesse ne doit pas importuner le confesseur avec des questions qu'il peut poser à d'autres plus compétents, par exemple pour lui demander quelle maison louer ou quelles leçons son enfant doit suivre.

Lors de la confession, à la fois celui qui se confesse et le confesseur sont jugés par Dieu, l'un pour ce qu'il confesse et l'autre pour ce qu'il décide. 

La liberté spirituelle aide beaucoup à guider l'âme. Ce qui veut dire que le confesseur ne doit pas suivre un chemin proposé par d'autres, mais voir ce que disent les Saints Pères et agir avec discernement en fonction de l'homme, de la chute et du repentir. Mais je vois souvent qu'il n'y a pas de sincérité. 

Certains qui ont la responsabilité des âmes ne veulent pas dire par exemple un mot à quelqu'un  qui est en relation avec des magiciens, avec des gens trompés pour ne pas lui créer des problèmes de conscience et pour qu'il prenne position. Le confesseur fait cela pour ne pas avoir de problèmes avec ces personnes. Ce qui signifie que certains confesseurs, pour ne pas gâcher les relations avec l'un ou l'autre et pour n'avoir dit sur lui que de bonnes paroles, laissent l'homme se détruire et le Diable se réjouir.

Version française Claude Lopez-Ginisty

d'après

- Pious Paisios lthe Athonite, 

Editions Evanghelismos

Cité par

The Athonite Testimony



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