Dès que je suis allé vivre à la skite», se souvient Saint Païssios, un vieux monsieur que tout le monde appelait le vieux Thanasis et qui travaillait pour le monastère de Philotheou en tant que forestier, l'a découvert et il est venu me voir. C'était un de mes amis, et il m'a apporté quelques bénédictions, car je venais de passer à la skite, et je n'avais rien.
Je l'ai remercié et je lui ai dit d'écrire les noms de ses parents décédés, afin que je puisse les commémorer. Influencé par un certain témoin de Jéhovah, il a répondu: "Quand quelqu'un meurt, il n'y a rien d'autre - après la mort, tout est perdu."
Peu de temps après, il mourut lui-même. Quand je l'ai découvert, je suis allé au monastère de Philotheou et j'ai vu sa tombe.
Chaque jour, je priais de tout mon cœur que Dieu donne le repos à son âme. Environ vingt jours après le décès de M. Thanasis, j'ai appris que quelqu'un de Philotheou me cherchait. C'était l'un des intendants du monastère, et il est venu à moi tout bouleversé.
"Père, me dit-il, le vieux Thanasis, celui qui vient de mourir, est venu me voir et s'est plaint que je l'ai oublié et que je n'ai rien fait pour lui. Et il m'a dit que tu es le seul à l'aider dans tes prières. La vérité est que je ne l'ai pas commémoré dans mes prières. Maintenant que je suis devenu intendant du monastère, je m'occupe du bureau, et j'ai beaucoup de travail... Que puis-je faire? J'ai également arrêté de faire ma propre règle de prière. '"
Cet événement a fortifié le staretz, de sorte qu'il a désormais prié encore plus pour les âmes de tous les défunts.
Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après
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