Nous avons le plaisir de vous informer de la parution de deux nouveaux ouvrages. |
Sermons au pied de la montagne - Nouveaux sermons au pied de la montagne Saint Nicolas Vélimirovitch
On ne trouvera pas ici les sermons routiniers, moralisateurs et ennuyeux que trop de prédicateurs livrent par obligation, mais des réflexions inspirées, toujours originales, sur des problèmes existentiels qui préoccupent l'homme moderne. Ces homélies sont de la même veine que les Homélies pour les dimanches et jours de fêtes précédemment publiés dans cette collection, mais alors que ces dernières partent de l'évangile du jour, celles-ci sont plus libres et ont plutôt un caractère thématique. Elles visent à renforcer la foi de fidèles qui, à l'époque où elles ont été prononcées, doivent affronter les doutes suscités par une Histoire passablement troublée et menaçante, et par les progrès d'un athéisme s'alimentant au développement d'une science qui a l'illusion de pouvoir répondre à toutes les questions de l'homme et d'une technique qui a l'illusion de pouvoir combler tous ses besoins. On verra qu'après près d'un siècle, les Sermons sous la montagne et les Nouveaux sermons sous la montagne, considérés comme des œuvres spirituelles majeures du « Chrysostome serbe », n'ont rien perdu de leur actualité, et restent captivantes par l'intelligence de leur contenu et la beauté de leur style.
|
La vie de l'archiprêtre Avvakum par lui-même
Au début du XVIIe siècle, la Moscovie, sortie du temps des troubles, connaît un extraordinaire mouvement de réformes. Le nouveau patriarche Nikon se lance dans une transformation brutale de l’Église, suscitant de nombreuses protestations et aboutissant au schisme entre « vieille » et « nouvelle » foi, en 1667. Le représentant et héros de la vieille foi c’est Avvakum, né en 1620 dans la région de Nijni Novgorod, curé de campagne, archiprêtre, intraitable et tolérant, prophète et père de famille. Avvakum condamne les premières mesures de Nikon. Il est exilé en Sibérie, affecté à une troupe brutale chargée de conquérir le fleuve Amour, confronté en permanence à la mort. Il y restera onze ans et en 1664 il est rappelé à Moscou par le tsar Alexis. Déporté de nouveau, traîné de geôle en geôle, relégué à l’extrémité de la Russie, il sera brûlé vif au bord de l’Océan glacial, en 1682. Pendant tout ce temps, il prêche, écrit, se fait le porte-parole de la vieille foi. Avvakum est un extraordinaire écrivain. Sa Vie, composée par lui-même, est le chef-d’œuvre unique de toute la littérature russe avant le XIXe siècle. Écrite dans sa geôle de Poustozersk, La Vie représente à la fois la fin du Moyen-Âge et une extraordinaire naissance de la prose russe moderne parce qu’elle bouscule les genres, opère des renversements stylistiques et spirituels très modernes.
|
Cerneaux de noix. Sachet de 125 g
|
|
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire