L'histoire de Nikos Koulouri professeur à la Faculté de Droit de l'Université européenne de Chypre
En 2012, mon étudiant de la faculté de droit de l'Université européenne de droit de l'Université de Chypre, Stelios Kreuzos qui est journaliste à PIK a été diagnostiqué avec de l'eau dans les poumons et le cœur. Il a souffert pendant un an et demi, et il a été hospitalisé pendant de longues périodes dans différents hôpitaux.
En fin de compte, son médecin lui a recommandé une opération chirurgicale pour retirer le liquide et être libéré de ses douleurs.
Cette intervention comportait un certain degré de risque, selon le chirurgien.
La veille du jour programmé pour la chirurgie, mon étudiant fut hospitalisé. Il souffrait la torture en attendant le résultat de l’intervention.
Cet après-midi-là, il reçut un de ses cousins qui lui rendit visite, lui apporta un livre sur son staretz (aujourd'hui déjà glorifié, saint Païssios l'Athonite) en disant que sa lecture l'aiderait à se calmer. Tenez compte du fait que mes étudiants n'avaient qu'une relation typiquement relâchée avec Dieu et avec la foi orthodoxe jusqu'à ce jour, comme la plupart d'entre nous malheureusement…
C'est ainsi que mon étudiant a commencé à lire le livre sur le pieux staretz. A un certain moment, il arriva à l'endroit où, d'après ce qui a été raconté par son biographe, le pieux staretz demanda à Dieu de lui donner un cancer pour le mettre à l'épreuve, cela impressionna beaucoup l'étudiant. Les paroles suivantes du pieux staretz le touchèrent profondément: « Mon Seigneur, chaque jour de mon cœur est dans Tes mains ! » Puis mon étudiant a commencé à répéter ces paroles du staretz tandis que des larmes commençaient à couler de ses yeux. Mon étudiant pleurait sans cesse et étant extrêmement ému, il continuait à dire : ` Mon Seigneur, chaque jour de mon cœur est dans Tes mains !
C’était une forme de prière à Dieu indirecte mais essentielle pour le succès de l'intervention.
Sa femme qui l'entendit entra dans la salle d’hôpital et elle lui demanda pourquoi il pleurait. Elle essaya de le réconforter en lui disant que l'intervention serait un succès et il lui demanda de le laisser tranquille et de rentrer à la maison pour s'occuper de leurs deux enfants et dormir, en lui promettant qu'il irait très bien. Ainsi, mon étudiant resta seul dans sa salle d’hôpital, et il continua à répéter les paroles du pieux Païssios et de pleurer.
A un moment donné, bien après minuit, mon étudiant remarqua comme dans une vision la présence d'un moine. Instinctivement et sans se rendre compte complètement du sens de ses paroles, il s'adressa au moine et lui a dit : « Geronda Païssios, si tu es venu ici pour moi, aide-moi s'il te plaît pour que mon opération soit un succès ». Et il continua de nouveau à pleurer en répétant les paroles du staretz.
« Mon Seigneur, chaque jour de mon cœur est dans Tes mains ! » Cela dura jusqu'à 5h 45 du matin quand l'intervention était prévue, et mon étudiant s'endormit. Il s'est souvenu de cette heure parce qu'avant de s'endormir, il avait regardé sa montre.
A 7 heures du matin, l'infirmier vint le réveiller pour le préparer à l'opération. Mais il remarqua que tous ses vêtements et les draps de son lit étaient mouillés. Il demanda au patient s'il avait renversé de l'eau et ce dernier nia l’avoir fait en disant qu'il ne savait rien à ce sujet. Puis l'infirmier, après l'avoir aidé à changer ses vêtements pour des vêtements secs l'emmena dans l'aile suivante pour faire un dernier test, pour trouver la position et la quantité précise de liquide dans les poumons et le cœur, informations nécessaire au chirurgien pour l'intervention.
Le préparateur, qui travaillait avec l'appareil de mesure, après avoir effectué la mesure plusieurs fois, dit à l'infirmier de déplacer le patient vers un autre appareil de mesure parce que celui qu'il avait utilisé n'était pas en bon état et ça n'avait rien montré. Ils le transférèrent donc sur un autre appareil qui n'avait jamais mal fonctionné et qui était d'une grande précision. Et celui-là détecta qu'il n'y avait pas de liquide dans les organes du patient.
Le préparateur alla chez le chirurgien et lui relata ce fait. Le chirurgien était un homme pieux et il savait de source sûre ce qui avait été raconté par mon élève, tout s'était passé la nuit dans son service.
Alors le chirurgien lui demanda : Pouvez-vous me dire ce qui s'est passé ?
Mais pour être tout à fait sûr allez amener le patient à la tomographie avec la note se référant au diagnostic de la position et la quantité de liquide de son corps.
Une fois la consultation terminée, le médecin qui avait examiné les résultats, prit contact avec le chirurgien de mon étudiant et lui dit qu'il y avait eu une erreur dans la feuille d'envoi et que le patient était envoyé pour une autre raison lors de la consultation. Et ceci arriva parce que depuis la consultation il se révéla qu'il n'y avait aucune trace de liquide dans le corps du patient.
Le chirurgien dit à l'infirmier d’amener le patient dans son service. Là, il lui rendit immédiatement visite et lui dit d’enlever sa veste d’hôpital pour l'opération, de mettre ses vêtements habituels et de rentrer chez lui. Quand mon étudiant surpris, demanda au chirurgien : « Bien docteur, mais qu'en est-il de mon opération ? »
Le chirurgien répondit: « L'opération a été faite par le pieux Païssios ce matin. »
Ces faits ont été relatés par mon étudiant qui, de jour en jour, glorifie Dieu et prie tout le temps le pieux Païssios.
Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après
citant
Pious Paisios, (Testimonies, Teachings),
Ed. Enomeni Romeosini,
Thesalloniki 2015
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