"Dans la confusion de notre époque quand une centaine de voix contradictoires prétend parler au nom de l'Orthodoxie, il est essentiel de savoir à qui l'on peut faire confiance. Il ne suffit pas de prétendre parler au nom de l'Orthodoxie patristique, il faut être dans la pure tradition des saints Pères ... "
Père Seraphim (Rose) de bienheureuse mémoire

lundi 8 avril 2019

La procession de 15 km de l'icône de Saint-Nicolas

La procession de Velikoretsky avec l'icône de Saint-Nicolas


Une procession annuelle d'une icône miraculeuse de Saint-Nicolas, le thaumaturge, [a lieu], avec environ 35.000 pèlerins qui [participent] à ce voyage aller-retour de 150 km.

L'icône Velikoretsky de Saint-Nicolas


L'icône associée à la procession fut découverte par un paysan nommé Semyon Agalakov sur la berge de la rivière Velikaya, en 1383. Plus tard, un villageois invalide put marcher après avoir été amené en prière devant l'icône. Cette guérison, avec d'autres, l'apparence mystérieuse de l'icône et le fait qu'elle représentait saint Nicolas - parmi les saints les plus aimés de Russie - ont inévitablement fait de ce village une destination de pèlerinage.

Plus tard, les dirigeants de la capitale de région, Khlynov, demandèrent que l'icône soit transportée pour des raisons pratiques de la campagne à la ville. Prenant l'icône, les dirigeants de la ville promirent de rendre l'icône chaque année à l'endroit de son apparition sur la rivière Velikaya.

Ainsi, chaque année, entre le 3 et le 8 juin, des pèlerins accompagnent l'icône de la cathédrale de la Sainte Dormition à Kirov jusqu'au village de Velikoretsky et retour. La longueur totale du voyage est de 150 km. Même à l'époque communiste, lorsque la procession était officiellement interdite et que l'icône était confisquée, la procession avait toujours lieu : les minuscules bandes de pèlerins profitant du voyage et recevaient l'aide de Dieu et de saint Nicolas, même sans l'icône. Aujourd'hui, des dizaines de milliers de pèlerins, de Russie et d'ailleurs, font la procession annuelle, dormant dans les champs qui longent la route.

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après

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