Nous célébrons
mardi 19 Juillet, 2016, le cinquième anniversaire de la naissance au
Ciel du Père Arsène Papacioc. A cette occasion, Sa Béatitude
Daniel, Patriarche de Roumanie, a célébré aujourd'hui 16 Juillet
2016, après la Divine Liturgie, un service commémoratif au
monastère patriarcal stavropégiaque de Sainte Marie de Techirghiol.
A la fin, le primat
de l'Église orthodoxe roumaine a prononcé un discours évoquant la
mémoire du Père Arsène Papacioc.
Sa Béatitude le
Patriarche Daniel, a souligné que le Père Arsène est présent à
travers l'héritage laissé à l'Eglise, mais aussi à travers ses
prières au Ciel.
Père Arsène est
présent non seulement dans sa tombe, qui se trouve à proximité de
la maison où il a vécu et confessé et a guidé des milliers de
croyants, mais dans l'héritage spirituel laissé à l'Eglise, par ses
nombreux sermons. Il est mystiquement présent dans ses prières au
Ciel, parce que ceux qui ont beaucoup prié dans la vie sur
terre, prient dans le ciel, a dit Sa Béatitude.
La commémoration de
ceux qui se sont endormis, a souligné le patriarche roumain, est un
acte de foi et un signe de notre amour pour eux.
L'amour exprimé par
la prière est plus fort que la tombe, que l'espace et le temps qui
séparent. Par conséquent, les prières pour ceux qui reposent sont
l'expression de la foi orthodoxe qui croit en Jésus-Christ vivant. Même si le corps meurt l'âme doit vivre comme le Sauveur
Jésus-Christ lui-même nous l’assure dans l'Evangile de saint Jean en disant: "Je
suis la résurrection et la vie; celui qui croit en moi, vivra même
s’il meurt. Et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais.
"(Jean 11: 25-26).
Le souvenir de ceux qui sont défunts est un acte de foi. Nous croyons que l'âme est immortelle, parce qu'elle est créé à l'image de la vie éternelle de Dieu. Le souvenir de ceux qui sont passés loin de nous, est un signe de notre amour pour eux et donc nous montre que nous devons aimer les autres, non seulement les vivants, mais aussi ceux qui sont défunts. Ce souvenir de ceux qui sont défunts est un signe d'espoir qu'ils ressusciteront et que nous serons à nouveau ensemble, mais c’est aussi un signe de notre communion avec l'Eglise.
Le souvenir de ceux qui sont défunts est un acte de foi. Nous croyons que l'âme est immortelle, parce qu'elle est créé à l'image de la vie éternelle de Dieu. Le souvenir de ceux qui sont passés loin de nous, est un signe de notre amour pour eux et donc nous montre que nous devons aimer les autres, non seulement les vivants, mais aussi ceux qui sont défunts. Ce souvenir de ceux qui sont défunts est un signe d'espoir qu'ils ressusciteront et que nous serons à nouveau ensemble, mais c’est aussi un signe de notre communion avec l'Eglise.
L’Eglise orthodoxe
roumaine a dit que le père Arsène était un prêtre sage, un bon
conseiller et un guérisseur des âmes.
Père Arsène
Papacioc père était un mentor, un prêtre en même temps très sage
et un bon conseiller. Il n'était pas si dur concernant les canons,
il était plus clément, mais il admonestait les croyants à
pratiquer l'amour miséricordieux: l'amour de Dieu manifesté dans la
prière et l'amour de compassion pour nos semblables montré par une
bonne parole, de bons conseils dans ce bel acte de miséricorde.
[...]
L’essentiel dans la vie humaine est l'amour de Dieu et du prochain. Il a dit qu’en un tournemain, l’homme peut atteindre le salut s'il se repent. Il a également écrit un livre intitulé "L’éternité contenue dans un instant" publié en 2004. Il était plus un guérisseur des âmes, des blessures laissées par le péché dans l'âme, qu'un juge des actes des personnes. C’est pourquoi il était aimé par le peuple.
[...]
L’essentiel dans la vie humaine est l'amour de Dieu et du prochain. Il a dit qu’en un tournemain, l’homme peut atteindre le salut s'il se repent. Il a également écrit un livre intitulé "L’éternité contenue dans un instant" publié en 2004. Il était plus un guérisseur des âmes, des blessures laissées par le péché dans l'âme, qu'un juge des actes des personnes. C’est pourquoi il était aimé par le peuple.
C’était un homme
avec un visage brillant, plein d'espoir spirituel et de joie, comme
une sorte de gage de la paix et de la joie du royaume de Dieu, montré
sur le visage des êtres dans la vie terrestre. En ce jour du
souvenir, nous demandons au Dieu Bon de mettre son âme dans les
tentes avec les saints et les justes. Dans le même temps, nous
espérons qu'il prie au Ciel pour le monastère et pour tous les
enfants et tous les fils spirituels qu’il a guidés et nous
demeurons confiants que ses prières portent en particulier cette
communauté du monastère de Techirghiol, qui est un monastère
missionnaire avec beaucoup de prières et beaucoup de travail pour
recevoir les pèlerins, mais aussi les patients recevant la prière
et un traitement médical. La meilleure façon d'honorer ceux qui
sont décédés, après avoir prié pour eux, est de suivre l'exemple
de leur vie afin de nous réjouir avec eux dans l'amour de
la Sainte Trinité, et la communion des saints, a conclu Sa Béatitude.
Après cela, il est
allé sur la tombe du Père Arsène et célébré une pannikhide,
suivie par le chant « Mémoire éternelle ».
L’Archimandrite
Arsène [Papacioc], l'un des Pères les plus importants de
l’Orthodoxie roumaine, est né le 13 Août 1914 au village de
Misleanu, dans la commune de Perieti du district de Ialomita. Le nom
dans le monde du Père Arsene était Anghel.
En 1932, il fut diplômé de l'Ecole des Arts et Métiers de Bucarest. Il est reçu comme "frère" au monastère Cozia en 1947, et il accomplit toutes les autres obédiences à Cioclovina en Gorj (1948-1949) et au monastère de l'Ermitage (1949). Il fut tonsuré moine au monastère Antim à Bucarest (1950), il fut ordonné prêtre pour le monastère Slatina (26 septembre 1950).
Il fut arrêté le 14 juin 1958, condamné à 20 ans de prison pour "conspiration contre l'ordre social". Après cela, il passa par les prisons de Braşov, Aïoud et Jilava et fut libéré en 1964. Après sa sortie de prison, il est appelé comme prêtre en Transylvanie; Il fut un temps staretz au monastère de Cozia, et en 1976, il devint père spirituel du monastère de Sainte-Marie de Techirghiol.
En 1932, il fut diplômé de l'Ecole des Arts et Métiers de Bucarest. Il est reçu comme "frère" au monastère Cozia en 1947, et il accomplit toutes les autres obédiences à Cioclovina en Gorj (1948-1949) et au monastère de l'Ermitage (1949). Il fut tonsuré moine au monastère Antim à Bucarest (1950), il fut ordonné prêtre pour le monastère Slatina (26 septembre 1950).
Il fut arrêté le 14 juin 1958, condamné à 20 ans de prison pour "conspiration contre l'ordre social". Après cela, il passa par les prisons de Braşov, Aïoud et Jilava et fut libéré en 1964. Après sa sortie de prison, il est appelé comme prêtre en Transylvanie; Il fut un temps staretz au monastère de Cozia, et en 1976, il devint père spirituel du monastère de Sainte-Marie de Techirghiol.
Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après
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