Dans son texte, rendu public par le Patriarcat de Moscou, le métropolite Hilarion de Volokolamsk a dénoncé « l’influence du relativisme moral » et a fait l’éloge de l’ordination sacerdotale d’hommes mariés.
Invité par le pape François au Synode des évêques sur la famille au Vatican, le métropolite orthodoxe russe Hilarion de Volokolamsk, y a prononcé jeudi 16 octobre un discours vigoureux qui n’avait pas été publié par le Saint-Siège – contrairement aux interventions des autres délégués fraternels – mais que le Patriarcat de Moscou a rendu public sur son site Internet alors que l’Ukraine procède ce dimanche 26 à ses élections législatives.
Invité par le pape François au Synode des évêques sur la famille au Vatican, le métropolite orthodoxe russe Hilarion de Volokolamsk, y a prononcé jeudi 16 octobre un discours vigoureux qui n’avait pas été publié par le Saint-Siège – contrairement aux interventions des autres délégués fraternels – mais que le Patriarcat de Moscou a rendu public sur son site Internet alors que l’Ukraine procède ce dimanche 26 à ses élections législatives.
Devant les pères synodaux, le président du Département des relations extérieures du Patriarcat de Moscou a dénoncé « l’influence du relativisme moral », y compris « chez de nombreux chrétiens » et a fait l’éloge de l’ordination sacerdotale d’hommes mariés.
Sortant du thème du Synode, le métropolite Hilarion a aussi directement mis en cause l’attitude de l’Église gréco-catholique en Ukraine dénonçant son « rôle clé » dans le conflit en cours en Ukraine.
« Arracher les fidèles orthodoxes ukrainiens à l’Église mère du Patriarcat de Moscou »
En présence du pape François, il a accusé les gréco-catholiques de « coopérer activement avec des groupes schismatiques », ainsi que Moscou désigne le Patriarcat de Kiev créé en 1992 par le patriarche Filaret en dissidence de l’Église orthodoxe russe. « Au nom de l’Église orthodoxe russe et de ses nombreux millions de fidèles, a affirmé le métropolite Hilarion, je voudrais désormais m’adresser aux représentants de l’Église gréco-catholique présents dans cette salle pour leur demander de s’abstenir de déclarations sur des thèmes politiques et de toute forme de soutien aux schismatiques, ainsi que d’appels à la création d’une Église nationale ukrainienne unifiée. »
« Une vérité très simple se cache derrière cet appel », a poursuivi le religieux russe, à savoir « arracher les fidèles orthodoxes ukrainiens à l’Église mère du Patriarcat de Moscou ».
« Influence du relativisme moral »
Évoquant largement le thème du Synode des évêques sur la famille, trois jours après un rapport intermédiaire partiellement contesté, le métropolite Hilarion a par ailleurs dénoncé devant les pères synodaux « l’influence du relativisme moral y compris chez de nombreux chrétiens ». Ceux-ci, a-t-il expliqué, « professent en parole l’enseignement de l’Église sur la famille, mais s’en écartent dans la pratique ».
Il a alors fustigé, dans la société actuelle, « le processus de démontage des valeurs enracinées dans les traditions religieuses », « la manipulation des concepts de liberté et de tolérance », ainsi que « l’agressivité toujours plus grande » avec laquelle sont prêchées « les idées du relativisme moral ». SUITE Nicolas Senèze (avec Apic/I.Media)
Sortant du thème du Synode, le métropolite Hilarion a aussi directement mis en cause l’attitude de l’Église gréco-catholique en Ukraine dénonçant son « rôle clé » dans le conflit en cours en Ukraine.
« Arracher les fidèles orthodoxes ukrainiens à l’Église mère du Patriarcat de Moscou »
En présence du pape François, il a accusé les gréco-catholiques de « coopérer activement avec des groupes schismatiques », ainsi que Moscou désigne le Patriarcat de Kiev créé en 1992 par le patriarche Filaret en dissidence de l’Église orthodoxe russe. « Au nom de l’Église orthodoxe russe et de ses nombreux millions de fidèles, a affirmé le métropolite Hilarion, je voudrais désormais m’adresser aux représentants de l’Église gréco-catholique présents dans cette salle pour leur demander de s’abstenir de déclarations sur des thèmes politiques et de toute forme de soutien aux schismatiques, ainsi que d’appels à la création d’une Église nationale ukrainienne unifiée. »
« Une vérité très simple se cache derrière cet appel », a poursuivi le religieux russe, à savoir « arracher les fidèles orthodoxes ukrainiens à l’Église mère du Patriarcat de Moscou ».
« Influence du relativisme moral »
Évoquant largement le thème du Synode des évêques sur la famille, trois jours après un rapport intermédiaire partiellement contesté, le métropolite Hilarion a par ailleurs dénoncé devant les pères synodaux « l’influence du relativisme moral y compris chez de nombreux chrétiens ». Ceux-ci, a-t-il expliqué, « professent en parole l’enseignement de l’Église sur la famille, mais s’en écartent dans la pratique ».
Il a alors fustigé, dans la société actuelle, « le processus de démontage des valeurs enracinées dans les traditions religieuses », « la manipulation des concepts de liberté et de tolérance », ainsi que « l’agressivité toujours plus grande » avec laquelle sont prêchées « les idées du relativisme moral ». SUITE Nicolas Senèze (avec Apic/I.Media)
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