La bataille avec l'ennemi (le Diable )
Beaucoup de nos lecteurs aimeraient
en savoir plus sur le sujet, citons quelques extraits du livre du moine Simon. [1]
L'ennemi a frappé quand, après
une série de visions démoniaques avec des bêtes sauvages, le staretz (prêtre
jeune et inexpérimenté à l'époque, mais avec foi, plein d'amour et champion de
la prière) a cessé d'avoir des offensives démoniaques et a estimé qu’il avait
"vaincu le Diable" et l’avait ridiculisé. Ce moment fut une chute
égotiste dans un piège, et l'Ennemi le frappa alors qu'il descendait les
escaliers à l'Hôpital des maladies infectieuses - d'abord sur son visage et, finalement,
en son âme.
En ce qui concerne cette période
de sa vie, le staretz dit: " Il fut un temps où mes larmes ont brûlé mon
visage; de chaudes larmes brûlantes." Sa souffrance a pris fin, non pas
avec l'aide de la psychiatrie, mais après le jeûne, les veilles et les
nombreuses visites en compagnie de fidèles amis et compagnons villageois, aux
monastères de Crète. Selon le saint staretz, la bataille finale contre l'Ennemi
eut lieu au monastère de Panagia Koudouma; ce fut une victoire de la Panagia pour lui.
Il convient de noter que le
monastère de Koudouma (au sud de la province d'Héraklion ) est l'un des plus
importants monastères orthodoxes de Crète et de nombreux saints se sont
illustrés là, telle que saints Parthenius et Evménios (ils s'endormirent en
Christ dans les premières années du 20ème siècle), Joachim le Nain, Gennadios (plus
tard ascète d’Akoumiani de Gialia dans la province de Rethymnon) et d'autres
encore.
Poème dédié au vénérable staretz Evménios [Saridakis]
Je ne me souviens pas de la date exacte -
après tout, je ne suis pas très bon avec les chiffres;
ils ont trop de logique et ils me fatiguent.
Mais ce dont je me souviens certainement
C’est que lorsque la relique bénie arriva dans notre île,
après un pèlerinage de deux jours dans la capitale
Je suis allé au village pour voir un saint.
Après tout, un tel phénomène n'est pas si commun !
Quand je me suis approché de Lui,
un rayonnement qui brûla toute
hésitation
et l’habitude de tout rationnaliser
Apparut en vibrant sur son
visage.
Non! ce n'était pas seulement moi qui pouvais le voir ;
de nombreuses personnes étaient là,
avec des cierges allumes
et des cœurs blessés:
Il rayonnait !
Mais cette lueur n'avait rien de cette création d’ici-bas.
ce n’était-ce pas une lumière dans un de nos cieux,
de même que ce n’était pas une forme
qui orne les murs
de notre temps et notre espace.
Ce n’était pas un cadre qui réveille quelqu’un de l'oubli
Et de la solitude pour
ceux qui sont partis.
C'était une lumière, venant de la lumière.
Un rayonnement, d’une Pâques fleurie.
Mais surtout, la chose qui mettait en sourdine
les sons de la logique
et réduisait au silence et calmait
les voix les plus intimes de mes pensées provocatrices était
…ces pieds fatigués du Saint:
Ils étaient chaleureux et doux, comme son cœur;
et pourtant, trois jours étaient passés
depuis sa dormition !!!
(Père Libyos )
Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après
*
Staretz Evménios
*
Notes:
[1] Père Evménios - Le saint caché de notre temps, Athènes 2010, éd. 2, (pp. 60-65 ).
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