Quelles que soient tes peines, elles sont comme de très petites étincelles, c'est-à-dire qu'en crachant simplement sur elles, tu les éteindras. Mais si tu attises la plus petite étincelle, une flamme en surgira qui détruira entièrement toute bonne condition d'une personne. Le fait d'attiser vient des pensées trop nombreuses. ( par exemple: "Mon cœur ploie sous une croix tellement lourde… La vie monastique est vraiment très amère… Mon cœur tout entier est déchiré en mille morceaux...)
Les pères ne sont pas les pères seulement lorsqu'ils tapotent sur la tête de leurs enfants ou bien qu'ils les gâtent, mais on les appelle aussi pères lorsqu'ils les instruisent et les punissent.
Si quelqu'un, pense de lui-même qu'il n'a nul besoin d'un guide, il s'éloignera très rapidement de la voie droite. Nous devons donc implorer le Seigneur Dieu avec larmes de nous accorder un sage instructeur. Selon la gravité de notre mal, un médecin qui est expérimenté et habile est nécessaire. Donc, celui qui est malade, ne doit pas tant chercher un hôpital grand et paisible qu'un médecin adroit.
Ton esprit ne doit pas devenir las, mais il doit se réchauffer par les lectures spirituelles, les pensées de l'éternité, et la prière, même si elle est brève. Dis au Seigneur: "Rassemble mes pensées éparses, ô Seigneur et humilie mon cœur par Ta crainte et aie pitié de moi!" Car sans l'aide divine, nous sommes impuissants, nous ne pouvons lutter contre les mouches, et encore moins contre les ennemis invisibles.
Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après
Living without Hypocrisy
Spiritual counsels of the Holy Elders of Optina
Holy Trinity Monastery
Jordanville
NY/USA /2005
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