17. Les "Vacances"
Quand
elle était devenue âgée, et travaillait dans la Laure, elle était allongée là
et un jour, elle a dit: "Seigneur, je suis fatiguée de tous ces travaux,
je n'ai pas de force." Alors elle entendit une voix venant de l'icône "non-faite-de-main-d’homme"
du Sauveur (elle avait une petite icône de ce type): "Eh bien, repose-toi."
A ce moment, ses mains, ses pieds et sa langue devinrent mous. Sur les rideaux,
sa vie était montrée de la naissance à ce moment-là quand elle se coucha.
"Je restai là," dit-elle, "et c'était comme un film, comme la
télévision. Tout dans les moindres détails." Puis sa nièce Véra est entrée,
qui prenait soin d'elle alors, et elle a été horrifiée. "Maman, qu'est-ce
qui ne va pas?" "Je riais. C'était drôle pour moi parce que je ne
pouvais tout comprendre, tout entendre et tout voir, mais je ne pouvais pas
bouger ma langue, ni mes bras ou les jambes, pas même un doigt." Elle fut
comme ça pendant une année entière.
Il
faut dire qu'elle était très grosse. Une fois, elle avait jeûné pendant
quarante jours, ne prenant que de l'eau, mais elle n'avait pas perdu de poids. Père
Séraphim riait d’elle, en disant: "Eh bien, Mère, rien ne peut t’aider."
Elle a dit: "Dieu me donne du gras pour ma simplicité." Quelle grande
personne de poids… elle resta là pendant un an (Véra n'était pas en état de la déplacer),
mais elle n'avait pas d’escarres ou quoi que ce soit sur son corps. Personne ne
pouvait lui faire des piqûres, bien que son corps ait été mou, les aiguilles se
cassaient quand elles pénétraient dans son corps. C'est un miracle que le
Seigneur accomplit en elle. Ainsi elle resta étendue paisiblement, se reposant pendant un an, puis tout commença
à fonctionner à nouveau… Les bras et les jambes. Le médecin qui prenait soin
d'elle était étonné. Dans tous les cas, la science médicale n'a pas
d'explication pour cela. Plus tard, elle a été paralysée à nouveau, mais
seulement légèrement, jusqu'à sept fois. Mais comme elle le dit, elle ne ressentait
aucune des douleurs que les malades ressentent habituellement. Cela peut aussi
être la Providence de Dieu.
Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après
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