"Dans la confusion de notre époque quand une centaine de voix contradictoires prétend parler au nom de l'Orthodoxie, il est essentiel de savoir à qui l'on peut faire confiance. Il ne suffit pas de prétendre parler au nom de l'Orthodoxie patristique, il faut être dans la pure tradition des saints Pères ... "
Père Seraphim (Rose) de bienheureuse mémoire

dimanche 31 juillet 2011

Un événement vrai, mais incroyable pour beaucoup (XIII)


Je n'ai pas de souvenir d'avoir ressenti quelque chose comme la peur en voyant mon double, j'étais seulement perplexe: comment était-ce possible? Je me sens ici, et en même temps, je suis là-bas aussi.

Je me suis regardé debout au milieu de la salle. Pourquoi était-ce indubitablement moi, exactement le même que j'ai toujours su être.

Je voulais me toucher, de prendre la main gauche avec la droite: ma main est passée à travers, j'ai essayé de me saisir à la taille, ma main a traversé mon corps comme à travers l'espace vide.

Frappé par un tel phénomène étrange, je voulais que quelqu'un à proximité m'aide à comprendre ce qui se passait et, ayant fait plusieurs pas, j'ai étendu ma main, voulant toucher l'épaule du médecin, mais je sentais que je marchais étrangement, ne me sentant pas en contact avec le sol, et ma main, peu importe comment j'essayais, ne pouvait pas atteindre la figure du médecin. Seul peut-être quelques centimètres d'espace restaient pour l'atteindre, mais je pouvais pas le toucher.

J'ai fait un effort pour me tenir fermement sur ​​le plancher, mais, bien que mon corps ait obéi à mes tentatives et se soit abaissé, il ne pouvait pas atteindre le sol tout comme la figure du médecin n'avait pas pu être atteinte auparavant. Ici aussi une quantité non négligeable d'espace restait, mais je ne pouvais en aucun cas la surmonter.

Et je me rappelai vivement comment plusieurs jours auparavant, l'infirmière de notre bloc, désirant empêcher mon médicament de se gâter, mit le flacon qui le contenait dans un pichet d'eau froide. Cependant, il y avait beaucoup d'eau dans le pichet et immédiatement le flacon se mit à flotter; mais la vieille infirmière, ne comprenant pas ce qui s'était passé, essaya obstinément une, deux et trois fois de l'abaisser vers le bas du pichet et même de le maintenir vers le bas avec son doigt dans l'espoir qu'il finisse par y rester. Mais à peine avait-elle retiré son doigt, encore une fois qu'il était redirigé vers la surface.

Evidemment, de la même manière, l'air environnant doit être devenu trop dense pour moi, pour mon moi actuel.

Version Française Claude Lopez-Ginisty
d'après
Orthodox Life
Vol. 26, No. 4
Holy Trinity Monastery
Jordanville, N.Y.
USA





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