Sainte Persévérande (+ 726 A.D. aussi connue sous le nom de Pecinna ou Pezaine) est née en Espagne d'une famille noble au septième siècle. Elle avait deux soeurs, saintes Colombe et Magrine. Ils se sont réunies avec d'autres jeunes femmes religieuses autour d'elles et ont mené une vie d'ascèse et de dévotion, jusques à ce que la renommée de leur sainteté attire l'attention du Roi Oliver, qui régnait dans l'une des provinces de l'Ouest de l'Espagne et qui était un féroce persécuteur de chrétiens.
En 726, Sainte Colombe dit à ses sœurs et à leurs amies qu'elles allaient devenir les victimes de la persécution. Elle avait à peine fini de parler que des lettres furent apportées, leur ordonnant de comparaître devant le Roi Oliver. Sainte Colombe, après avoir enjoint à ses sœurs d'être fermes dans la foi, s'en alla. Le roi lui demanda qui elle était et de quelle religion, et quand elle répondit qu'elle était chrétienne, il lui dit qu'elle ne lui ferait pas de mal si elle renonçait à sa foi. Un des assistants [du Roi] lui dit que cette femme ne devait pas être comparée pour la beauté à ses deux sœurs, et le Roi ordonna aussitôt à ses gardes d'aller saisir les autres femmes, en jurant par les dieux païens qu'il les prendrait pour comme esclaves.
En attendant, Persévérande et Magrine, averties par un rêve, se livrèrent à la protection de Dieu et s'enfuirent. Elles voyagèrent pendant sept jours, mais Persévérande mourut, épuisée par la faim et la fatigue. Des chrétiens vinrent par hasard en ce lieu, et virent une colombe, entourée par une lumière céleste, planant au-dessus du corps. Comme ils connaissaient la noblesse et la piété de la jeune fille, ils l'ensevelirent avec honneur dans le Poitou, qui a été renommé en son honneur.
Les messagers revinrent auprès du Roi et lui dirent qu'ils ne pouvaient pas trouver les saintes filles. Il était furieux et partit à leur recherche. Un des disciples du Roi trouva le corps de sainte Persévérande et tenta de l'amener au Roi Oliver, mais il devint aveugle.
Les reliques de sainte Persévérande furent ensuite transférées à Niort, et finalement à Saint-Quentin.
Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après
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