Saint Ephrem de Nea Makri,
vient d'être inscrit au calendrier des saints
de l'Eglise par le Patriarcat de Constantinople!
Un de mes amis est venu un jour et m'a donnée une icône d'un saint nommé Ephrem. Je l'ai acceptée gracieusement, mais secrètement j'ai pensé à la façon de m'en débarrasser rapidement, parce que je ne croyais pas en Dieu. En attendant, je l'ai mise sur la table de la salle à manger.
Quelques jours plus tard, à minuit, j'ai vu une lumière rouge pâle devant l'icône du saint. J'ai d'abord eu peur, mais j'ai vite ressenti une sorte de joie intérieure. J'ai pu voir la lumière rouge allumée comme une bougie toute la nuit. Le lendemain, j'ai parlé à mes voisins du miracle. Ils étaient tous surpris, car ils savaient que je ne croyais pas en Dieu.
*
Quelques jours de plus ont passé, mais je n'ai pas revu la lumière. Je ne voulais pas toucher à l'icône car j'avais très peur. J'ai décidé de donner l'icône parce que je ne voulais pas voir à nouveau la flamme rouge.
Quand je suis allée dormir cette nuit-là, j'ai rêvé de saint Ephrem. Il était grand et semblait austère. Il portait une longue tunique qui lui descendait jusques aux pieds et avait une corde nouée autour de sa taille - Je me souviens notamment de ses sandales byzantines. Je me sentais coupable et ne pouvais pas le regarder en face. Il dit d'une voix imposante, "Tu ne verras pas de nouveau la lumière parce que tu as dit que tu l'as voulu ainsi, mais il faut que tu le saches - tu peux supprimer mon icône, mais je serai toujours ici."
Quand je suis allée dormir cette nuit-là, j'ai rêvé de saint Ephrem. Il était grand et semblait austère. Il portait une longue tunique qui lui descendait jusques aux pieds et avait une corde nouée autour de sa taille - Je me souviens notamment de ses sandales byzantines. Je me sentais coupable et ne pouvais pas le regarder en face. Il dit d'une voix imposante, "Tu ne verras pas de nouveau la lumière parce que tu as dit que tu l'as voulu ainsi, mais il faut que tu le saches - tu peux supprimer mon icône, mais je serai toujours ici."
Grâce à Saint Ephrem, je crois maintenant en Dieu.
Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après
Catherine Kalogeratos (Neos Kosmos, Athens)
pp. 625-26.
cité par le blog de
John Sanidopoulos
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